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14 novembre 2012

Austin, le théâtre des rêves ?

Cinq ans après avoir accueilli pour la dernière fois la Formule 1 à Indianapolis, les États-Unis reçoivent de nouveau la catégorie reine ce week-end sur le circuit d’Austin. Mais alors que la discipline pinacle du sport automobile tarde à se faire une place au soleil dans le pays de l’Oncle Sam, le dernier né d’Hermann Tilke pourrait être le tracé qui réconcilie définitivement la F1 à l’Amérique.


Lewis Hamilton est l'ultime pilote à avoir remporté le Grand Prix des États-Unis sur le tracé d'Indianapolis.

"La piste est phénoménale. Elle possède tous les ingrédients que vous recherchez, vous procurant des opportunités de dépassement tout en vous donnant la vie dure dans certains virages. Il va sans dire que ce tracé a été mûrement réfléchi." Le compliment, pour le moins élogieux, est signé Mario Andretti lors d’une interview accordée au site officiel de la Formule 1. Dernier pilote américain à avoir décroché une couronne mondiale en 1978, Andretti a lui-même inauguré le tracé d’Austin le 21 octobre au volant de la célèbre Lotus 79 avec laquelle il avait remporté son titre de champion.

Théâtre de l'avant-dernière manche de la saison ce week-end, le Grand Prix des États-Unis renoue avec la catégorie reine cinq ans après l’avoir quittée dans l’anonymat le plus total au soir de la deuxième victoire en carrière d'un certainLewis Hamilton. Peu emballé par le spectacle fourni par la catégorie chère à Bernie Ecclestone, le public américain n’avait jamais vraiment répondu présent à Indianapolis. Le terrible épisode de 2005, où seulement six voitures prirent place à la course, scella définitivement l’avenir de la F1 dans un pays où la Nascar est reine. Mais le grand manitou de la Formule 1 est borné. Conscient que la F1 ne peut pas éternellement se priver d’un marché aussi porteur que les États-Unis, le patron de la FOM (Formule One Management) entame son opération séduction auprès du continent américain en 2010.

"Une piste sélective"

Le contrat entre les deux parties est rapidement scellé. Et pour ouvrir une nouvelle page entre le continent américain et la catégorie reine, il est décidé qu’un tout nouveau tracé accueillera les Alonso, Vettel et consort en 2012. Dessiné par l’inévitable Hermann Tilke, le circuit des Amériques fait la part belle aux grandes courbes et s’inspire fortement de certains des plus grands tracés de la F1. Ainsi, si la vertigineuse montée de la ligne droite des stands n’est pas sans rappeler celle de l’Osterreichring (Autriche) aujourd’hui absent du calendrier, les virages 3-4-5-6 évoquent aisément le splendide enchaînement de Silverstone, Copse-Maggots-Becketts tandis que les courbes 16-17-18 ramènent au triple 8 d’Istanbul, autre création de l’architecte allemand.

La nature accidentée du terrain a, en outre, permis à son créateur de réaliser une piste où la moindre erreur sera synonyme d’une perte de temps conséquente. "La nature même du terrain et l’absence de contraintes rencontrées pour dessiner le tracé nous ont permis de construire une piste sélective, affirme Hermann Tilke dans F1i Magazine. C’est un circuit routier très naturel, proche de l’Otodrom d’Istanbul en Turquie, mais avec d’avantage de dénivelé encore." Plébiscité par les pilotes, le tracé turc avait rapidement convaincu les observateurs, ce qui ne l’empêcha toutefois pas de disparaître du calendrier. Pourtant, le tracé texan est promis à un avenir tout autre et l’enjeu de cette fin de championnat devrait contribuer à son succès.

A trois jours des premiers essais libres, les organisateurs du circuit texan se targuent d’avoir déjà vendu les 120 000 places disponibles le jour du Grand Prix. En cas de course épique entre les deux prétendants au titre, Fernando Alonso etSebastian Vettel, le Circuit des Amériques pourrait alors ouvrir un nouveau chapitre dans la tortueuse histoire d’amour qui lie la F1 au pays de l’Oncle Sam et ainsi prouver qu’il porte bien son nom de "Théâtre des rêves".

 

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