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15 mars 2010

Zoom sur le GP de Bahreïn

De l'exploit au pilote du week-end, en passant par le moment clef de la course, la sortie de piste, la statistique marquante ou la déclaration cinglante, retrouvez en un coup d'oeil tout ce qu'il faut retenir du Grand Prix de Bahreïn couru dimanche à Sakhir. Un premier acte de la saison qui a vu les Fernando Alonso, Sebastian Vettel, Felipe Massa ou encore Vitaly Petrov s'illustrer. 

Fernando Alonso et Sebastian Vettel ont été les principaux acteurs du Grand Prix de Bahreïn. (Reuters)

LE MOMENT CLÉ : 34e tour
Poleman et suffisamment véloce sur la grille de départ pour préserver l'acquis de ses qualifications, Sebastien Vettel a longtemps tenu la corde pour remporter le premier Grand Prix de la saison 2010. Très vite gratifié de deux puis trois secondes d'avance sur son premier dauphin, Fernando Alonso, le pilote allemand paraissait lancé vers le sixième triomphe de sa jeune carrière lorsque sa Red Bull fit des siennes. Au 34e tour, la voix de l'intéressé grésilla sur radio paddock: "
Je perds de la puissance", constata-t-il, victime d'une brutale chute de puissance moteur provoquée par un souci de bougie. A peine lança-t-il ce SOS que les deux Ferrari le dépassèrent, en l'espace d'une boucle, bientôt imitées par la McLaren de Lewis Hamilton. Quatrième au final, Sebastian Vettel méritait assurément mieux à Bahreïn. 

L'EXPLOIT : Fernando Alonso
Première en rouge et première victoire, "
notre relation ne pouvait pas mieux débuter", s'enthousiasmait Fernando Alonso à l'issue du Grand Prix, claironnant alors son bonheur de courir pour la Scuderia Ferrari: "Je suis dans la meilleure écurie du monde." S'il avait bien épinglé un podium à son tableau de chasse la saison passée à Singapour, le pilote espagnol n'avait plus connu l'ivresse du sommet depuis le Grand Prix du Japon du 12 octobre 2008, alors qu'il officiait chez Renault. "Revenir sur la plus haute marche du podium est toujours important et davantage encore lorsque l'on pilote pour Ferrari, du fait de son histoire et de ce que les gens attendent d'un pilote Ferrari, confessait en conférence de presse celui qui fut double champion du monde en 2005 et 2006. Je suis très optimiste pour la poursuite de la saison." Désormais crédité de 22 victoires en championnat du monde, le Taureau des Asturies se hisse ainsi dans le Top 10 des plus beaux palmarès de la F1, à la hauteur d'un certain Damon Hill. 

DANS LE BAQUET DE : Felipe Massa
Avant ce week-end, la dernière image de Felipe Massa en F1 restait celle de son accident sur le Hungaroring, le 25 juillet dernier, lorsqu'il perdit connaissance en qualifications après avoir été heurté par un débris échappé de la BrawnGP de Rubens Barrichello. Huit mois plus tard, c'est le sourire aux lèvres que le Brésilien est réapparu, sur la deuxième marche du podium du Grand Prix de Bahreïn. Un retour quasiment gagnant pour celui qui n'a connu au final qu'un accroc sur le circuit de Sakhir: la perte dès le départ de sa deuxième place au profit de son coéquipier Fernando Alonso. Ensuite, chaussée de pneus tendres ou durs, sa Ferrari lui a répondu au doigt et à l'oeil, même s'il a dû lever le pied en fin de course pour pallier une légère surconsommation liée à un problème de température. Pas de quoi lui souffler le 29e podium de sa carrière.

LA SORTIE DE PISTE : Vitaly Petrov
C'est un fait, les Renault n'ont pas été ridicules, dimanche, à Bahreïn. Si Robert Kubica n'avait pas été pris dans la nasse dès le départ, gêné par le rideau de fumée dégagé par la Red Bull de Mark Webber puis percuté par la Force India d'Adrian Sutil, le Polonais aurait sans doute pu prétendre aux points, au lieu d'échouer à une frustrante 11e place. Même s'il ne fut pas le plus malheureux des deux pilotes au losange... Pour son tout premier Grand Prix en F1, son coéquipier Vitaly Petrov a en effet joué de malchance. Parti 17e, le Russe a eu tôt fait de se retrouver 11e avant de se résigner à l'abandon dans les stands, à son premier arrêt. Victime d'un vibreur dans le 13e tour, le rookie de Renault y avait alors laissé sa suspension avant-droite. Un épilogue brutal qui n'empêchait pas Eric Boullier, directeur principal de l'écurie, de se montrer optimiste: "
Nous pouvons dire que la R30 est une bonne base de travail. Toute l'équipe, tant à l'usine que sur la piste, a réalisé un incroyable boulot. Nous devons tous poursuivre dans cette voie pour progresser encore davantage."

LA STAT : 211
A l'honneur ce week-end, Ferrari s'est adjugé à Sakhir sa 211e victoire en F1. Un record que la Scuderia alimente chaque saison avec une insolente marge puisque McLaren, sa dauphine en la matière, ne compte que 164 succès à son palmarès. A Bahreïn, le cheval cabré s'est imposé à quatre reprises - en sept éditions - grâce à Michael Schumacher (2004), Felipe Massa (2007 et 2008) et donc Fernando Alonso. Quatre triomphes qui ont été sublimés trois fois par un doublé, Alonso et Massa ayant réalisé dimanche le 80e de l'histoire de la Scuderia Ferrari, le premier depuis le Grand Prix de France 2008. 

LA PHRASE : "C'est le genre de courses auxquelles nous allons assister", dixit Michael Schumacher
A peine sorti de son baquet, Michael Schumacher s'est montré assez déçu de sa prestation sur le circuit de Sakhir, dimanche. Auteur d'une course régulière, sanctionnée d'une sixième place, à 44 secondes du vainqueur Fernando Alonso, le septuple champion du monde n'a alors pas cherché à dissimuler sa frustration: "
Il y a le départ et ensuite il suffit de régler son rythme et de ne pas faire d'erreurs", a-t-il commenté avant de préciser le fond de sa pensée: "C'est impossible de doubler ici et c'est le genre de courses auxquelles nous allons assister avec ce nouvel environnement stratégique." Un jugement partagé par Nick Fry, l'un des responsables du team Mercedes, qui ajoutait dans la foulée: "Je pense que nous avons tous assisté à une course qui était loin d'être la plus excitante et ce qu'il faut faire maintenant c'est analyser tout cela ensemble et décider des mesures à prendre." En cause, bien sûr, la nouvelle réglementation et en particulier l'interdiction des ravitaillements en essence. Une mesure qui limite fatalement la marge de manoeuvre des différentes écuries. "Je pense que ce serait une mauvaise chose si nous ne réagissions pas", conclut Fry.
source: www.sports.fr

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