Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ASA -Association Slot Alpin
Archives
Visiteurs
Depuis la création 312 172
21 juin 2013

Hamilton, peut mieux faire ?

Déjà crédité de trois podiums cette année, Lewis Hamilton n’a pas franchement souffert de son transfert hivernal de McLaren chez Mercedes. Certes un peu moins tranchant que son coéquipier Nico Rosberg en qualifications, le Britannique n’en est pas moins quatrième de la hiérarchie actuelle, derrière les Vettel, Alonso et Räikkönen. Reste à voir s’il peut prétendre à meilleure position cette saison.



Lewis Hamilton reste l'un des pilotes les plus réguliers du circuit.

Le pari était osé, il n’est en tout cas pas perdu pour un Lewis Hamilton qui doit souffler en observant les performances de la MP4-28. Sa W04 marche très bien, merci pour elle, si bien que le transfert du champion du monde 2008 de McLaren chez Mercedes apparaît des plus heureux aujourd’hui. Avec un bémol toutefois, l’intéressé n’étant pas concerné pour l’heure par la lutte pour le titre. Pas plus que son coéquipier Nico Rosberg.

Quatrième du championnat après sept Grands Prix, avec 77 unités au compteur, soit 20 de plus que son homologue allemand, Hamilton réalise pourtant une saison pleine, agrémentée déjà de trois podiums. En Malaisie, en Chine et tout récemment au Canada, l’Anglais s’est invité sur la boîte, aux côtés des Sebastian Vettel,Fernando Alonso ou Kimi Räikkönen, ses trois devanciers au classement. Plus encourageant encore, sa monoplace est sans conteste la plus aboutie du plateau, capable de prendre deux à cinq dixièmes aux RB9, E21 et F138 sur un tour lancé. En témoignent les quatre pole positions déjà signées cette année par le team Mercedes.

"Il va surprendre tout le monde"  

A ce jeu-là, Rosberg s’est jusqu’alors montré le plus fort, raflant à lui seul trois pole –dont une lui a permis de décrocher la victoire, à Monaco, sur un tracé lent donc idéal pour une W04, qui n’a pas encore trouvé le bon équilibre dans sa gestion des pneumatiques Pirelli. Trop souvent au bout du rouleau en course, les deux Mercedes ont ainsi laissé échapper de gros points au profit des Red BullFerrari et autres Lotus, limitant considérablement la marge de manœuvre du tandem germano-britannique.

"Je n’ai pas quitté Montréal en pensant que j’irais à Silverstone avec la possibilité de gagner, soufflait Lewis Hamilton, cette semaine, dans les pages du Daily Mirror.Vettel était plus rapide d’une seconde au tour à Montréal. Nous n’allons pas gagner une seconde avant la prochaine course. Maintenant, pour le championnat, il reste encore douze Grands Prix. Ce n’est pas impossible. Mais nous devons franchir un autre gros palier avec la voiture." A Silverstone, dans dix jours, Pirelli n’aura pas revu sa copie, faute d’accord unanime entre les écuries. Le team de Brackley s’attend donc à souffrir sur le Grand Prix national de son pilote vedette.

Au-delà, Ross Brawn et ses équipes peuvent encore faire des miracles, et ainsi placer l’enfant de Stevenage dans les meilleures dispositions. "Lewis est incroyablement rapide, il reviendra et il va surprendre tout le monde", assure, dans les colonnes d’Auto Motor und SportJenson Button, son ancien coéquipier chez McLaren, partant d’un postulat simple : "Sans l’équilibre de la voiture qui lui convient, et qui s’apparente à ce qu'il a piloté durant des années, ce n'est pas facile d’être performant." Outre le développement d’une W04 assurément perfectible, le temps pourrait donc jouer en faveur de Lewis Hamilton. "Ses prestations sont conformes à nos attentes", se félicite en attendant son patron, Toto Wolff.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
ASA -Association Slot Alpin
Publicité