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1 décembre 2012

Grosjean, et maintenant ?

C’est sur une sortie de piste que Romain Grosjean a conclu sa saison, le week-end dernier au Brésil. Une première année pleine chez Lotus faite de hauts - avec pour point culminant cette deuxième place mémorable au Canada – et de bas, comme cet inoubliable carambolage belge qui aura peut-être coûté le titre à Fernando Alonso. Aussi l’avenir du pilote franco-suisse reste-t-il incertain à cette heure.


Romain Grosjean semble parti pour rester en F1 l'an prochain.

Romain Grosjean a beaucoup appris cette saison. Il ne cesse de le clamer. "J’ai appris énormément de choses cette année, probablement plus que je ne m’y attendais, souffle-t-il sur le site officiel de son écurie. Je pense que j’ai bien commencé ma saison en termes de performance. Mais j’ai eu trop d’accrochages… Certains étaient dus à la malchance, d’autres sont arrivés parce que j’étais trop agressif. C’est une chose sur laquelle nous avons beaucoup travaillé à la fin de l’année, ce qui a fait une grande différence. Dans l’ensemble, cela aura été une année de montagnes russes mais aussi une bonne année. J’espère que beaucoup d’autres beaux jours sont à venir."

Alors que l’exercice 2012 vient de s’achever, dimanche à Interlagos, le troisième pilote français du paddock n’en a hélas pas la moindre garantie, au contraire desJean-Éric Vergne et Charles Pic, respectivement confirmé chez Toro Rosso et débauché par Caterham. Ses trois podiums signés en 2012 - à Bahreïn, au Canada et en Hongrie - ont beau plaider pour lui, l’intéressé n’a pas seulement marqué les esprits favorablement. Le carambolage déclenché dès le départ du Grand Prix de Belgique par exemple reste dans toutes les mémoires, rappelé par Fernando Alonso même ce week-end après sa défaite pour trois petits points dans la course au titre. Comme le coup de sang de Mark Webber après cet accrochage entre laRed Bull de l’Australien et la Lotus du Franco-Suisse dès le premier tour du Grand Prix du Japon.

La rumeur Kovalainen

"Ce qu'on peut retenir de Romain aujourd’hui, c'est sa vitesse, il fait partie en effet des pilotes les plus rapides du championnat, admet Gérard Lopez, patron de Genii Capital, l’actionnaire principal du team Lotus. Il sait tirer le meilleur de la voiture mais il n'a pas atteint ses objectifs en termes de régularité. Il faut qu'il canalise sa capacité à réaliser des performances pour améliorer ses résultats. Il aurait pu marquer tellement plus de points cette saison…" L’an prochain, Lotus vise clairement le podium des constructeurs, après avoir grappillé une place dans la hiérarchie mondiale aux dépens de Mercedes. Et prévoit pour parvenir à ses fins de miser sur un pilote aussi constant qu’a pu l’être Kimi Räikkönen cette année.

"J’ai envie que ce soit Romain", assure Gérard Lopez, précisant que les négociations n’ont tout simplement pas encore été menées. "Cette saison, il y a eu des choses pas terribles, c’est vrai. Mais il ne faut pas l’enterrer ! C’est un gamin et il a fait trois podiums, ce n’est pas donné à tout le monde", ajoute son team manager et agent Éric Boullier. Autant dire que la tendance est au maintien du Genevois de naissance dans son baquet. Malgré les rumeurs…

La seconde Lotus est en effet la dernière monoplace de premier plan à pourvoir l’an prochain, les line-ups des écuries Red Bull (Vettel-Webber), Ferrari (Alonso-Massa), McLaren (Button-Perez) et Mercedes (Hamilton-Rosberg) étant d’ores et déjà figés. Aussi la belle ne manque-t-elle pas de prétendants. Dernièrement écartés des teams Williams et SauberBruno Senna et Kamui Kobayashi sont de ceux-là, bien que le premier n’ait pas laissé un souvenir impérissable à Enstone lors de sa pige de fin de saison en 2011 et que le second, qui a entrepris un appel aux dons sur internet, manque d’arguments financiers. La presse finlandaise croit par ailleurs savoir que l’expérimenté Heikki Kovalainen serait sur les rangs. Réputé pour ses qualités de metteur au point, l’ancien pilote Renault et McLaren n’a toutefois jamais payé pour un volant. Et Lotus ne semble pas encore en mesure de couper le robinet du géant pétrolier Total, premier soutien de Romain Grosjean en F1.

 

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