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7 octobre 2012

Le championnat est relancé !

Alors qu’il comptait près de 50 points d’avance en tête du championnat au soir de sa victoire en Allemagne, fin juillet, Fernando Alonso a vu sa marge réduite à néant, ce dimanche à Suzuka. Contraint à l’abandon dès le premier virage tandis que Sebastian Vettel filait vers son troisième succès de la saison, l’Espagnol conserve le leadership à l’issue de ce Grand Prix du Japon mais doit désormais composer avec le double champion du monde dans son rétro.


Fernando Alonso s'extirpe du baquet de sa Ferrari. Un abandon dont aura pleinement profité Sebastian Vettel.

Deux zéros pointés qui coûtent cher… Victime de la fougue de Romain Grosjean à Spa, Fernando Alonso avait su préserver l’essentiel – son matelas en tête du championnat – en accrochant les podiums des deux Grands Prix suivants, en Italie et à Singapour. Son abandon du jour, à Suzuka, le laisse en revanche à la portée de son plus sérieux rival: Sebastian Vettel. Peu en verve jusqu’alors cette saison, tout juste vainqueur à Bahreïn avant l’automne, le double champion du monde aura repris des couleurs loin du Vieux continent. Triomphant à Marina Bay il y a deux semaines, l’Allemand réalise la passe de deux au Japon ce dimanche et se replace ainsi à quatre longueurs seulement du leader asturien.

A l’origine de ce retour inespéré, un départ pour le moins confus, et un accrochage entre la Lotus de Kimi Räikkönen et la Ferrari de Fernando Alonso dans le tout premier virage du tracé nippon. Calé dans le sillage de l’Espagnol sur la grille, le Finlandais entre à peine en contact avec la monoplace rouge mais suffisamment pour en crever le pneu arrière-gauche. Le tête-à-queue est alors inévitable pour le n°1 de la Scuderia, contraint de jeter l’éponge dans la foulée tandis que le "safety car" entre en piste pour sécuriser le l’évacuation de la F2012. Mais pas seulement… Dans le même temps en effet, Romain Grosjean, toujours aussi agressif à l’extinction des feux, a percuté la Red Bull de Mark Webber au volant de l’autre Lotus. Les deux hommes doivent en passer par les stands, avec en prime un "stop and go" pour le Français, dans le collimateur des commissaires de course.

Massa et Kobayashi ont tout gagné

Pendant ce temps, Sebastian Vettel a déjà posé les bases de son triomphe, le 24e de sa carrière en Grand Prix. Poleman, vainqueur et auteur du meilleur tour alors que la victoire lui était acquise, le protégé de Christian Horner s’octroie même le Grand Chelem - comprenez un succès obtenu en menant la course du départ au drapeau à damiers – arrêts aux stands compris. Une performance que l’intéressé n’avait guère réalisée qu’une fois par le passé: en Inde l’an dernier.

Derrière le double champion du monde, ni les McLaren de Jenson Button et Lewis Hamilton, respectivement quatrième et cinquième à l’arrivée après un Grand Prix relativement creux, ni Kimi Räikkönen, sixième, ni même Mark Webber, certes revenu du diable vauvert pour entrer dans les points, en neuvième position, n’ont réellement pu s’illustrer. Felipe Massa, parti 10e et crédité d’une course régulière et maîtrisée, en profite donc pour s’adjuger son premier podium depuis le Grand Prix de Corée du Sud 2010, et ainsi marquer des points dans la perspective d’une prolongation de plus en plus probable chez Ferrari. Le héros du jour à Suzuka restera en revanche le pilote Sauber Kamui Kobayashi, premier Japonais à gravir une marche sur son Grand Prix national depuis Aguri Suzuki en 1990.

 

 

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