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9 mars 2010

Schumacher tente le coup

Privé de retour chez Ferrari l'année dernière en raison d'une blessure au cou, Michael Schumacher s'est donné les moyens de renouer avec la compétition, non pas chez Ferrari mais sous les couleurs de Mercedes. A 41 ans, le septuple champion du monde allemand n'a rien perdu de son ambition, désireux d'écrire une nouvelle page de l'histoire de la Formule 1. 

Michael Schumacher promène sa joie de vivre dans les paddocks. (Reuters)

Ceux qui le côtoient depuis longtemps sont formels. Michael Schumacher n'est plus le même homme. Et cela ne tient pas seulement à son changement de couleur, du rouge de Ferrari à l'argent de Mercedes. Lui qui affichait par le passé un visage fermé et concentré dans les paddocks promène désormais son sourire et son bonheur dans les allées du F1 Circus. Et trépigne d'impatience, "comme un gamin qui attend Noël", avoue-t-il lui même sur son site officiel, à l'idée de faire son retour à la compétition ce week-end lors du Grand Prix de Bahreïn. Une excitation partagée par tous les acteurs et les observateurs de la Formule 1 qui se demandent à l'unisson si l'Allemand est toujours aujourd'hui, à 41 ans, le même pilote, celui qui a gagné sept titres de champion du monde entre 1991 et 2006, du temps de sa première carrière. 

La question agite la coulisse et divise. Autant que l'intéressé lui-même lors de ses plus belles années. "
Quand une seconde carrière a-t-elle jamais été meilleure que la première ?", s'interroge faussement dans les colonnes du Daily Telegraph Mark Webber, se rangeant du côté d'Eddie Jordan, l'homme qui l'a lancé dans le grand bain, quand Martin Brundle ou David Coulthard sont persuadés que Schumi n'a rien perdu de son talent. "Physiquement, il n'y a pas de raison qu'il ne soit pas aussi performant que par le passé", assurait ainsi l'Ecossais lors d'un débat sur la BBC. Sa blessure au cou, qui l'avait empêché de signer son retour la saison dernière chez Ferrari pour y prendre le relais de Felipe Massa, ne serait plus qu'un mauvais souvenir.

Un cou soumis à rude épreuve

"
Grâce à Dieu, il a continué à s'entretenir physiquement avec nous. Peut-être pas aussi intensément que lorsqu'il pilotait encore mais bien plus que certains pilotes en activité. Il s'est toujours vu comme un sportif", avance dans les colonnes du Guardian son médecin personnel, le docteur Jonannes Peil, pour justifier la convalescence du champion, victime d'une lésion à la septième vertèbre et d'une fracture de la base du crane suite à une chute de moto. Reste à savoir comment ce cou, et plus précisément cette zone blessée sur laquelle repose directement son casque, résistera course après course, tours après tours, virages après virages, aux forces dont il sera soumis, qui peuvent atteindre 4 à 5 G en Formule 1 ! 

On connaît trop son professionnalisme pour penser que Schumacher jouerait avec sa santé pour le simple fait de gloire de tenter le plus excitant retour à la compétition que n'a jamais connu le sport automobile. A 41 ans, l'Allemand serait donc prêt à en découdre. Motivé comme un cadet. "
J'ai l'impression d'avoir pris cette décision il y a très longtemps maintenant et j'ai du mal à attendre le début de la saison au Bahreïn", avançait-il lundi sur son site officiel avant de faire part de son envie : "C'est drôle de penser que je vais de nouveau piloter en F1 alors qu'il y a quelques mois encore j'aurais catégoriquement écarté cette possibilité. Mais parfois, les choses changent... Aujourd'hui, je me sens plus frais que je ne l'ai été pendant des années. Je suis parfaitement préparé physiquement, et plus important encore, mon énergie est complètement revenue. Quand je me suis retiré en 2006, mes batteries est tout simplement à plat. Maintenant, elles sont complètement rechargées." 

"Je suis là pour ça, pour cette bagarre"

Si on ne doute pas de la précision toujours intacte de son coup de volant et de cette agressivité en piste qui le caractérisait, le septuple champion du monde aura besoin de cette énergie pour contrer la concurrence, les Jenson Button, Fernando Alonso, Felipe Massa et Mark Webber qui l'ont côtoyé par le passé et la jeune classe aux dents longues incarnée par Lewis Hamilton, Sebastian Vettel ou encore Nico Rosberg, son jeune coéquipier chez Mercedes. Un plateau beaucoup plus lourd que par le passé mais pas de nature à faire peur à l'ancien Baron Rouge. "
C'est cette compétition exprimée à son paroxysme que seule la Formule 1 est capable d'offrir qui m'a poussé à revenir", assure-t-il. "Je suis prêt pour ça. Et c'est pour cette raison que je suis là. Je suis optimiste à l'idée que nous puissions jouer un rôle dans cette bataille. Savoir si nous gagnerons à la fin, c'est une autre question, comme toujours en sport. Mais toute l'équipe est motivée, comme moi-même je le suis. Nous voulons tous gagner."

Mercedes, qui a quitté McLaren pour mettre ses billes chez Brawn GP, championne du monde en titre des constructeurs, offrira-t-elle à son pilote l'occasion d'assouvir son éternelle soif de victoires ? Son mentor, celui qui l'a convaincu de replonger, Ross Brawn, l'homme à l'origine de ses années de gloire chez Ferrari et l'ingénieur qui a réussi un coup de maître l'année dernière sur la base de la Honda, représente à lui seul une assurance tout risque. Et la confiance transparait déjà dans les paroles de Schumacher, malgré les bruits de couloir qui veulent que la Ferrari soit la plus rapide. "
Notre voiture n'était pas au niveau des autres à la fin des tests, c'est vrai, mais la quantité d'essence embarquée influence grandement cette impression. Il me semble que nous roulions la plupart du temps avec plus d'essence que la concurrence. Et malgré ça, nous étions compétitifs. Sachant que notre voiture n'était pas dans sa configuration finale", souligne le pilote de tous les records en F1. 

Et Schumacher d'ajouter: "
Je l'ai dit clairement depuis le début : nous ne devons pas, et nous serons probablement pas, en position de gagner dès le début de la saison. L'important est d'être proche pour être au sommet en fin de saison. Ce n'est pas le début qui est important, c'est la fin." N'y avait-il pas un dicton qui disait autrefois qu'à la fin, c'est toujours Schumacher qui gagne ? 

source: www.sports.fr

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