Fisichella dans le vif du sujet

Un peu plus d'une semaine après l'annonce de son passage chez Ferrari, Giancarlo Fisichella va vivre intensément son nouveau statut de pilote de la Scuderia, à partir de vendredi avec les premiers essais libres du Grand Prix d'Italie, non sans une certaine pression. L'erreur de casting Badoer effacée, Ferrari mise sur l'ex-pilote de Force India pour faire briller les monoplaces rouges.

Pour le Romain, le temps de la découverte est bien terminé. (Reuters)

Kimi Räikkönen et Giancarlo Fisichella sur les deux premières marches du podium du GP de Belgique, Ferrari signerait tout de suite pour le même scénario dimanche à Monza. Dernière manche européenne de la saison, le Grand Prix d'Italie revêt évidemment un caractère ô combien important pour l'écurie au cheval cabré. Et naturellement, après le premier succès obtenu en 2009 par l'intermédiaire de son pilote finlandais à Spa, Ferrari entend bien confirmer ce retour au sommet lors de « son » Grand Prix suivi par des tifosi déchaînés.

Stefano Domenicali, le directeur de la Scuderia, espère également que son nouveau pilote se montrera à la hauteur de la confiance que lui a accordée Ferrari en le recrutant pour les cinq dernières courses du championnat du monde. "Nous avons choisi Giancarlo Fisichella car nous attendons de lui une contribution importante jusqu'à la fin de la saison", déclarait Domenicali via un communiqué diffusé sur le site Internet de l'écurie, jeudi dernier, peu après la signature du Romain.

"Si je garde les pieds sur terre..."

L'euphorie de son arrivée digérée, Fisichella parlait d'un rêve devenu réalité, l'ancien pilote de Force India s'est remis au travail même si cela s'est résumé à l'utilisation d'un simulateur de la F60. A partir de vendredi, l'émotion passée, je baisserai la visière, je passerai la première et je serai à 100%", confiait-il en début de semaine, pour sa première apparition devant les medias depuis son transfert. Et de poursuivre: "Si je garde les pieds sur terre et qu'arrivent les podiums et les victoires, j'aurais tout gagné"

On suivra donc attentivement les premiers tours de « Fisico », vendredi à partir de 10 heures à l'occasion des premiers essais libres, en espérant pour Ferrari, qu'il ne connaisse pas les mêmes déboires que son prédécesseur, Luca Badoer, lui aussi Italien, lors des deux dernières courses. Mais au contraire de ce dernier, Fisichella possède une longue expérience en F1 puisqu'il devrait prendre ce week-end le départ de son 227e Grand Prix.