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22 juin 2009

Sur les ailes de Vettel

Le championnat du monde est-il relancé ? Après le règne sans partage de Jenson Button, seulement sixième à Silverstone, depuis le début de la saison, Sebastian Vettel, auteur de la pole samedi, a signé dimanche lors du Grand Prix de Grande-Bretagne sa deuxième victoire de la saison, confirmant les progrès de Red Bull qui réussit le doublé grâce à Mark Webber. Rubens Barrichello complète le podium. vettel_victoire_silverstone Vettel a réussi un cavalier seul en tête de la meute. (Reuters) En attendant de savoir de quoi sera fait 2010, il est déjà bon d'imaginer que le championnat du monde 2009 n'est pas encore plié. On en doutait alors que le Grand Prix de Silverstone sonnait déjà la moitié de la saison, une trêve de trois semaines étant programmée jusqu'à la prochaine course à Hockenheim. L'homme à l'origine de ce vent d'optimisme a pour nom Sebastian Vettel. Seul pilote à avoir déjà brisé l'hégémonie de Jenson Button cette saison, l'Allemand, déjà sur la plus haute marche du podium donc en Chine, a signé sa deuxième victoire de la saison dimanche à Silverstone d'où il repart avec le hat-trick : pole-victoire-meilleur tour en course. Annoncé depuis le coup de force de Red Bull tant en essais libres qu'en qualifications, ce succès s'est dessiné dès les premiers tours du Grand Prix de Grande-Bretagne. Pourtant plus chargé en essence que ses principaux poursuivants sur la grille de départ, Vettel s'est rapidement envolé en tête de la course pour signer un cavalier seul qui ne souffre d'aucune contestation. "J'ai tout fait pour m'échapper. J'avais une voiture extraordinaire, de supers pneus", appréciait-il. Maître de la pluie, comme les deux premières victoires de sa carrière l'attestaient (à Monza en 2008 et à Shanghai donc en 2009), le jeune Allemand, que l'on présente déjà comme le successeur de Michael Schumacher, a prouvé qu'il pouvait gagner dans des conditions de course normales. Il le doit notamment à une monoplace considérablement retouchée par Adrian Newey. "Il faut savoir qu'on a récupéré des éléments de la voiture que jeudi soir et les mécanos ont dû travailler jusdqu'au dernier moment pour préparer la monoplace", expliquait Vettel, heureux de disposer d'une RB5 plus que jamais capable de rivaliser avec les Brawn GP. Bataille de champions du monde en queue de peloton La preuve, Mark Webber s'est en effet hissé au volant de la deuxième Red Bull sur la deuxième marche du podium, comme en Chine, à défaut d'obtenir la première victoire de sa carrière. L'Australien a profité de son premier arrêt au stand, dans le 20e tour, pour coiffer Rubens Barrichello qui se contente donc de la troisième place. Mieux que son coéquipier, le leader du championnat du monde, Jenson Button qui, incapable de faire monter ses pneus en température samedi et donc seulement sixième sur la grille de départ (sa plus mauvaise qualification depuis le début de la saison), a péniblement réussi à accrocher la sixième place après avoir raté son départ, reculant alors de trois crans pour batailler au coeur du peloton. Toujours large leader du championnat du monde avec 23 points d'avance sur Barrichello et 25 sur Vettel, Button doit aujourd'hui savourer le confortable matelas qu'il s'est confectionné en début de saison à la faveur de ses six victoires lors des sept premières courses. Car il est dit que les autres écuries du plateau, Red Bull en tête, mais aussi la Scuderia Ferrari qui a placé ses deux pilotes dans les points (Felipe Massa échoue au pied du podium et Kimi Räikkönen marque le point de la huitième place), Williams (cinquième place de Nico Rosberg) en encore Toyota (7e et 9e places respectivement pour Jarno Trulli et Timo Glock), n'ont pas abandonné la partie. Le calvaire suit son cours en revanche pour McLaren Mercedes et Renault. Il faut en effet plonger le nez en queue de peloton pour trouver trace de Fernando Alonso et de Lewis Hamilton. Et si le duel que se sont livré les deux champions du monde en piste s'est révélé passionnant à suivre, ce match pour la 13e place arbitré par les BMW de Robert Kubica (13e) et Nick Heidfeld (15e) faisait peine à voir. Comme l'issue de la course de Sébastien Bourdais. A lutte avec Heikki Kovalainen derrière cette brochette de champions du monde, le Français a perdu son aileron avant dans un contact avec la monoplace du Finlandais pas décidé à lui céder l'intérieur dans le 34e tour. Puis c'est un problème hrydraulique qui l'a contraint à mettre le clignotant quatre tours plus loin. Quand ça ne veut pas... source:www.sports.fr
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