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17 novembre 2013

Vettel le digne héritier

S’il y a encore une marge entre Sebastian Vettel et son idole Michael Schumacher en termes de palmarès, le tout frais quadruple champion du monde a effacé son aîné des tablettes sur un point ce dimanche à Austin. Vainqueur du Grand Prix des États-Unis devant Romain Grosjean et Mark Webber, l’Allemand a signé un huitième succès de rang sur le circuit texan, quand le Kaiser s’était arrêté en 2004 à sept victoires d’affilée.


Sebastian Vettel est intouchable depuis le Grand Prix de Belgique en août dernier.

Des chiffres qui donnent le tournis. 38 victoires, 12 sur cette seule saison 2013, dont huit consécutives – série en cours – Sebastian Vettel n’en finit plus de marquer l’histoire de la F1 de son empreinte. Comme le fit avant lui un certain Michael Schumacher. Dimanche à Austin, le désormais quadruple champion du monde a fait mieux que son aîné, qui entre mai et août 2004 avait su signer sept victoires de rang (Alberto Ascari aussi le fit dans les années 50 mais à cheval sur deux saisons). Imbattable et insatiable depuis le Grand Prix de Belgique en août dernier, "Baby Schumi" tient un nouveau record. Implacable.

Poleman de ce rendez-vous texan, le jeune Allemand de 26 ans a une fois de plus écrasé la concurrence, ne concédant guère le leadership qu’à l’issue de son arrêt unique aux stands, à mi-course. L’espace de deux tours, Romain Grosjean a donc tenu les rênes, passant le reste de son Grand Prix à surveiller ses arrières, menacé par un Mark Webber dépassé dès le premier virage, à l’extinction des feux. Malgré la vélocité de sa Red Bull, l’Australien pourtant n’a jamais su reprendre le pilote franco-suisse, incapable de grignoter les deux dernières secondes le séparant de la Lotus.

Romain Grosjean en est quitte ainsi pour le neuvième podium de sa carrière – le sixième cette année et le quatrième en cinq courses. Comme au Canada la saison dernière, l’intéressé n’échoue en revanche qu’à une marche de la gagne. La plus difficile à gravir. Ce que ne contestera pas un Fernando Alonso lauréat de deux manches cette saison et repoussé ce dimanche au cinquième rang, juste derrièreLewis Hamilton. Suffisant pour verrouiller sa position de vice-champion du monde, pour la troisième fois depuis 2010. En revanche Ferrari troisième au classement des constructeurs, a perdu des points ce week-end sur ses deux rivaux: Mercedes, deuxième, et Lotus, quatrième. Grâce à Romain Grosjean, et alors que Heikki Kovalainen a dû se contenter de la 15e place, l’écurie d’Enstone revient à 18 longueurs de la Scuderia, laquelle compte 15 unités de retard sur le team cher à Ross Brawn. Rendez-vous est pris à Interlagos !

 

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