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17 novembre 2013

Visite au Musée Officiel de Porsche à Stuttgart

Ce week end, dans l'impossibilité de participer à la dernière manche du championnat d'Europe Slot It à Bruxelles, direction l'Allemagne pour le musée Porsche à Stuttgart.....enjoy!

Ferdinand Porsche:

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Ferdinand Porsche est né le 3 septembre 1875 à Maffersdorf en Tchécoslovaquie actuelle. Étant jeune, Ferdinand avait déjà une passion pour l’électricité. Cette passion se modifia avec le temps en passion pour la mécanique qui sera désormais à la base de sa vie. Il étudia au collège de Reichenberg dans le but de faire des études universitaires mais il dut y renoncer en raison de ses notes trop faibles. Malgré tout, il se trouva un emploi dans le domaine de la mécanique.

Mais Ferdinand voulait autre chose. Alors, lorsque Jakob Lohner lui proposa de concevoir un prototype de “voiture électrique”, Ferdinand accepta et ce fut une incroyable réussite. La Lohner-Porsche reçu donc le premier prix de l’Exposition Universelle de Paris en 1900 rendant ainsi Ferdinand très célèbre auprès de la population ainsi qu’auprès des autres constructeurs.

Plus tard, Ferdinand devint directeur technique chez Austro-Daimler, le constructeur des Mercedes. Il participa à quelques projets mais sans faire de vague. Ferdinand eut une autre chance de se faire valoir lors de la Première Guerre mondiale. Il mit au point des tracteurs d’artillerie à propulsion mixte système Lohner qui lui valurent un diplôme honoraire (titre de docteur) de l’Université technique de Vienne où il n’avait pu étudier antérieurement. Ensuite, il devint directeur d’Austro-Daimler en 1918.Avant la fin de la guerre, Ferdinand est capturé par les Alliés qui ne le relâcheront que beaucoup plus tard, en échange d’une caution.

Ferdinand Porsche est aussi connu pour sa collaboration avec Hitler.Il a ainsi donné naissance à la " voiture du peuple " ,ce qui était le souhait du dictateur. Cette voiture du peuple reste connue de tous, la coccinelle, la première voiture qui fut accessible au peuple, un luxe auparavent réservé aux plus riches.

Jusqu’à ce jour, Porsche n’avait construit aucune voiture de sport. C’est en 1948 qu’il conçut sa première voiture du type: la 356. Ferdinand s’éteignit quelques années plus tard, le 30 janvier 1951.
Son fils Ferry Porsche reprend l' entriprise de son pére .

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L'Austro-Daimler Sascha est une automobile de course du fabricant autrichien Austro-Daimler conçue par Ferdinand Porsche et fabriqué en trois exemplaires en 1922.

Au début des années 1920Ferdinand Porsche créa cette voiture de course « Sascha » doté d'un moteur de 1,3 litre, commandée et financée par le ComteSascha Kolowrat (riche producteur de films) et construit chez Austro-Daimler.

Trois de ces petites voitures sont engagées à la Targa Florio, en avril 1922. Ferdinand Porsche tenta de convaincre le conseil d'administration d'Austro-Daimler de fabriquer la petite Sascha en série mais en vain ; il claque la porte et part en Allemagne en 1923 pour travailler chez Daimler Motoren Gesellschaft avec Paul Daimler à Stuttgart.

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Les origines de la marque se retrouvent dans l’Allemagne nazie des années 1930 avec le projet de construire la voiture populaire qu’allait devenir laCoccinelle (officiellement désignée "type1", appelée Käfer en Allemagne).

Avant de désigner une société automobile, le mot Volkswagen désigne le modèle de véhicule qui allait faire le succès de l’entreprise - dans un contexte de mono-industrie qui allait d’ailleurs lui causer des difficultés dans les années 1970. Avant guerre, le désir d’Hitler est que chacun puisse s’offrir une voiture, car l’Allemagne vient de se doter d’un large réseau d’autoroutes qui restent désertes. L’ingénieur Ferdinand Porsche , voyant dans ce projet l’occasion de réaliser son plus vieux rêve : fabriquer un modèle de voiture populaire, lui fit une proposition en ce sens, inspirée des modèles avant-gardistes Tatra de Hans Ledwinka. Les prototypes de ce véhicule appelé provisoirement KdF-Wagen , apparaissent en 1936 6. La voiture ainsi sortie d’usine avait déjà sa forme ronde spécifique et son architecture du tout à l’arrière : boîte-pont et moteur 4 cylindres à plat refroidi par air monté en porte-à-faux arrière, ainsi que des suspensions à barres de torsion. Le projet tel que le voulait Hitler s’accompagnait d’une formule de financement révolutionnaire basée sur la constitution d’une épargne par achat de timbres dans les bureaux de l'organisation KdF.

Erwin Komenda, l’ingénieur en chef de Porsche a développé la carrosserie du prototype qui est devenue celle de la Coccinelle telle qu’on la connaît aujourd’hui (new beetle)

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Auto Union AG (Aktiengesellschaft : société par actions) est la dénomination juridique d'un consortium de marques constitué en Allemagne en 1932. La formation de ce nouveau groupe industriel fut le résultat d'interventions politiques et de transferts de capitaux destinés à sortir de la crise un certain nombre d'usines d'automobiles jusqu'alors indépendantes et, même, dans une certaine mesure, concurrentes. Ce processus de concentration fut entamé en 1928 lorsque la Société Audi, de Zwickau en Basse-Saxe, fut absorbée par une entreprise voisine, la Zschopauer Motorenwerke J-S Rasmussen AG qui fabriquait les voitures de la marque D-K-W.

En août 1932, à ce premier noyau s'adjoignit la Société Horch, également de Zwickau, et qui avait en commun avec la Société Audi d'avoir eu le même fondateur. Ces trois firmes donnèrent naissance à l'Auto Union Aktiengesellschaft avec laquelle fusionna la même année la Wanderer Verke AG, de Chemnitz.

Cette dernière devait faire au nouveau groupe un «cadeau» plus important peut-être que son propre potentiel industriel : l'ingénieur Ferdinand Porsche.

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La Porsche 356 fut la première voiture de la marque allemande Porsche. Conçue par Ferry Porsche sur les bases mécaniques de la Volkswagen Coccinelle(par souci d'économie) et dessinée par Erwin Komenda, elle sera produite en série de 1948 à 1965.

Initialement disponible en coupé, en cabriolet puis en speedster, la 356 a connu de nombreuses évolutions lors de sa production. Sa puissance culminera à 155 chevaux avec la 356 Carrera 2000 GS/GT (moteur version 587/2 avec échappement sport).

La création de la version « Speedster » de la 356, fin 1954, a été faite à la demande de Max Hoffman, l'importateur Porsche des États-Unis qui voulait une version moins chère et plus racée de la 356 pour le marché américain.

En 2011, les experts automobiles[Qui ?] estiment qu'il ne reste que la moitié des 76 000 exemplaires produits de la Porsche 356.

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Il y a eu plusieurs modèles de Porsche 356 au cours des années. Toutes ont été engagées en compétition automobile, que ce soit par l'usine Porsche ou par des équipages privés.

C'est la première voiture de sport développée et produite par Porsche et vendue sous le nom de Porsche. Elle fut disponible dès le début en version coupéet cabriolet. Les premiers modèles sont produit en Autriche à Gmünd où les chaînes sortent la Porsche 356 n°1 (en) le 8 juin 1948, date de son homologation1, avant que la totalité de la production ne soit déménagée à Stuttgart-Zuffenhausen. Elle était agile, légère, et bien construite. Sa qualité de fabrication vaudra à Porsche une solide réputation. Elle était étroitement dérivée de la Volkswagen Coccinelle notamment par l'utilisation d'un moteur Boxer à quatre cylindres à plat, refroidi par air, et situé en porte à faux arrière du véhicule.

Son palmarès en course est impressionnant, et nombre de 356 ont inquiété et parfois battu des voitures plus puissantes, grâce à sa maniabilité et sa légèreté. Cette voiture fut un succès commercial énorme aux USA, en particulier chez les stars d'Hollywood. L'acteur américain James Dean en a possédé une. Il a disputé plusieurs courses avec, avant de se tourner vers un vrai modèle de compétition, la Porsche 550.

C'est le second modèle de 356. Il fut disponible tout le long de sa production en version coupé, cabriolet et Speedster/Convertible D.

356 Pré-A

La Porsche 356 Pré-A a été produite de 1948 à 1955 sous plusieurs déclinaisons :

Version standard

356 (Coupé et cabriolet) :

  • 1 086 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 40 ch (jusqu'au modèle 1950)
  • Vitesse maximale : 140 km/h

356 1100 (Coupé et cabriolet) :

  • 1 086 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 40 ch (du modèle 1951 jusqu'au modèle 1954)
  • Vitesse maximale : 140 km/h

356 1300 (Coupé et cabriolet) :

  • 1 286 et 1 290 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 44 ch (à partir du modèle 1951)
  • Vitesse maximale : 145 km/h

356 1300A (Coupé et cabriolet) :

  • 1 290 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 44 ch (uniquement modèle 1954)
  • Vitesse maximale : 145 km/h

356 1300 S (Coupé et cabriolet) :

  • 1 290 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 60 ch (à partir du modèle 1954)
  • Vitesse maximale : 160 km/h

356 1500 (Coupé, cabriolet et à partir du 1955 Speedster) :

  • 1 488 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 60 ch (modèle 1952)
  • Vitesse maximale : 168 km/h
  • 1 488 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 55 ch (à partir du modèle 1953)
  • Vitesse maximale : 168 km/h

356 1500 S (Coupé, cabriolet et à partir de 1955 Speedster) :

  • 1 488 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 70 ch (à partir du modèle 1953)
  • Vitesse maximale : 175 km/h
Version sportive

Pour les clients auxquels les versions standards de la 356 ne suffisaient pas, Porsche proposait des versions plus proches des modèles de compétition mais immatriculables sur la voie publique.

356 America Roadster (cabriolet) :

  • 1 488 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 70 ch (modèle 1952)
  • Vitesse maximale : 175 km/h

356 1500 GS Carrera (Coupé et Speedster) :

  • 1 498 cm³ 4 cylindres atmosphérique, type 547 (moteur de spyder), 100 ch (modèle 1955)

356 A

La Porsche 356 A a été produite de 1956 à 1959 sous plusieurs déclinaisons :

Version standard

356 1300 (Coupé, cabriolet et speedster) :

  • 1 290 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 40 ch (jusqu'au modèle 1957)
  • Vitesse maximale : 145 km/h

356 1300 S (Coupé, cabriolet et speedster) :

  • 1 290 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 60 ch (jusqu'au modèle 1957)
  • Vitesse maximale : 160 km/h

356 1600 (Coupé, cabriolet et jusqu'en 1958 Speedster/en 1959 Convertible D) :

  • 1 582 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 60 ch
  • Vitesse maximale : 160 km/h

356 1600 S (Coupé, cabriolet et jusqu'en 1958 Speedster/en 1959 Convertible D) :

  • 1 582 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 75 ch
  • Vitesse maximale : 175 km/h
Version sportive

Pour les clients auxquels les versions standards de la 356 ne suffisaient pas, Porsche proposait des versions plus proches des modèles de compétition mais immatriculables sur la voie publique.

356 1500 GS Carrera (Coupé, cabriolet et Speedster) :

  • 1 498 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 100 ch (modèle 1956)

356 1500 GS Carrera de Luxe (Coupé, cabriolet et Speedster) :

  • 1 498 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 100 ch (modèle 1957 et 1958)

356 1500 GS Carrera GT (Coupé, cabriolet et Speedster) :

  • 1 498 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 110 ch (modèle 1957 et 1958)

356 1600 GS Carrera de Luxe (Coupé et cabriolet) :

  • 1 588 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 105 ch (modèle 1959)

356 1600 GS Carrera GT (Coupé et cabriolet) :

  • 1 588 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 115 ch (modèle 1959)

356 B

La Porsche 356 B a été produite de 1960 à 1963 sous plusieurs déclinaisons :

Version standard

356 1600 (Coupé, cabriolet et jusqu'en 1962 Roadster) :

  • 1 582 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 60 ch
  • Vitesse maximale : 160 km/h

356 Super 75 (Coupé, cabriolet et jusqu'en 1962 Roadster) :

  • 1 582 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 75 ch
  • Vitesse maximale : 175 km/h

356 Super 90 (Coupé, cabriolet et jusqu'en 1962 Roadster) :

  • 1 582 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 90 ch
  • Vitesse maximale : 180 km/h
Version sportive

Pour les clients auxquels les versions standards de la 356 ne suffisaient pas, Porsche proposait des versions plus proches des modèles de compétition mais immatriculables sur la voie publique.

356 1600 GS Carrera GT (Coupé) :

  • 1 588 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 115 ch (jusqu'au modèle 1961)

356 Carrera 2 (Coupé et cabriolet) :

  • 1 966 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 130 ch (à partir du modèle 1962)

356 C

La Porsche 356 C a été produite de 1964 à 1965 sous plusieurs déclinaisons :

Version standard

356 1600 C (Coupé et cabriolet) :

  • 1 582 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 75 ch
  • Vitesse maximale : 175 km/h

356 1600 SC (Coupé et cabriolet) :

  • 1 582 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 95 ch
  • Vitesse maximale : 185 km/h
Version sportive

Pour les clients auxquels les versions standards de la 356 ne suffisaient pas, Porsche proposait des versions plus proches des modèles de compétition mais immatriculables sur la voie publique. Ils avaient un moteur Carrera à double arbre à cames très pointu, dont le nom rend hommage à une course automobile : la Carrera Panamerica, où une Porsche 550 Spyder a terminée seconde malgré un moteur de 1500 cm3 seulement.

356 Carrera 2 (Coupé et cabriolet) :

  • 1 966 cm³ 4 cylindres atmosphérique, 130 ch, (modèle 1964)
  • Vitesse maximale : 200 km/h

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La Porsche 804 est une voiture de course du constructeur Porsche, qui participe aux championnats de Formule 1 en 1962.

Prévue pour remplacer les Porsche 718 et Porsche 787 en Formule 1, la voiture ne participe qu'à une saison à l'issue de laquelle Porsche se retire de la compétition.

La Porsche 804 et le pilote Dan Gurney offrent tout de même à Porsche sa première et unique victoire en Formule 1 comme constructeur lors du Grand Prix automobile de France 1962 sur le Circuit de Rouen-les-Essarts.

 

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La Porsche 911

La première version, alors appelée 901, a été présentée en 1963 lors du Salon de l'automobile de Francfort. Elle présentait alors un faux moteur, non opérationnel. Elle ne présentait que deux cadrans sur son tableau de bord, au lieu des cinq caractéristiques qui seront adoptés plus tard. Sa production en série a débuté en septembre 1964 et la 911 est commercialisée à partir du 16 novembre de la même année. Elle dispose alors d'un moteur six cylindres de 2,0 l développant 130 ch. Une variante de la 911, la 912, sort la même année. Elle est équipée du moteur 1,6 l de la 356 dont la puissance est réduite à 90 ch, concurrençant ainsi la 911 avec un prix inférieur. Ses ventes dépasseront même celles de sa grande sœur.

La première version de la 911 a été produite pendant trois ans, et est remplacée par la 911 L (pour « Luxus ») à partir de 1967. Puis un modèle plus puissant, la 911 S, vient élargir la série. Présentée en novembre 1966, elle est équipée d'un moteur 2,0 l de 160 ch, lui permettant d'atteindre 225 km/h. Elle se différenciait par de meilleures caractéristiques, mais aussi visuellement par ses jantes Fuchs 15 pouces, devenues célèbres. Equipée de carburateurs triple corps Weber ,ces derniers seront remplacés par l'injection mecanique Bosch de la 911 E dès l 'année 1968, faisant passer la puissance de la 911 S de 160 à 170 ch. En 1967 est introduite la911 T (pour « Touring »), d'une puissance 110 ch. La gamme comporte alors quatre modèles, la 911 L911 T, la 911 S et la 912.

En 1969, tous les modèles 911 voient leur cylindrée augmentée de 2,0 l à 2,2 l, la gamme alors se compose de la 911 T (125 ch), de la 911 E (155 ch) et de la 911 S (180 ch), la 911 L disparait des catalogues, puis la 911 passe à 2,4 l de cylindrée en 1972. Le modèle le plus puissant, la 911 S, atteint alors 190 ch; elle est la voiture la plus rapide produite en Allemagne (environ 240 km/h de vitesse de pointe).

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La Porsche 904

La Porsche 904 est une voiture de course du constructeur Porsche homologuée pour la route. Elle a été fabriquée en 1964 et 1965 et a aussi connu une carrière en Rallye automobile

La voiture est engagée dans différents championnats dès 1964 et termine sa carrière sportive en 1971.

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La Porsche 906 ou Carrera 6

Elle a été conçue par Ferdinand Piëch et n'a été fabriquée qu'en 1966.

La voiture est engagée dans différents championnats dès 1966 et termine sa carrière sportive en 1977 au Japon.

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Porsche 908

La Porsche 908 est un prototype de course produit par Porsche de 1968 à 1971.

La 908 a pris la succession de la Porsche 907 après l'évolution des réglementations du Championnat du monde des voitures de sport en 1967. Elle était à l'origine un coupé avec une longue queue avant de devenir un spyder dans ses versions 908/2 et 908/3.

Malgré une victoire aux 1 000 kilomètres du Nürburgring en 1968, la voiture ne rencontre pas les succès attendus avec sa faible cylindrée (2200 cm³) face à la Ford GT40 (5000 cm³) qui était encore permise durant cette saison en raison du nombre minimal de cinquante voitures construites par Ford. Pour combler cet écart, Porsche développe la 917 sur une base de 908 avec un moteur plus puissant.

L'année suivante, en 1969, la voiture est allégée en perdant sa queue et en devenant un spyder, la 908/2. Les premières courses qui sont les 24 Heures de Daytona et les 12 Heures de Sebring, se soldent par des échecs qui laissaient envisager l'arrêt de la carrière sportive de la 908 au profit de la 917. C'était sans compter sur un enchaînement impressionnant de victoires qui permettent la victoire finale au Championnat du monde des voitures de sport 1969.

En 1970 et 1971, les 917 et 908 sont utilisées respectivement sur les circuits rapides et sur les circuits sinueux. L'utilisation de ces deux voitures offrent les titres de champion du monde à Porsche. Lors des 12 Heures de Sebring de 1970, Steve McQueen termine deuxième au volant d'une 908/2 qui sera aussi utilisée pour tourner des scènes du film Le Mans aux 24 Heures du Mans 1970.

Porsche arrête ensuite la compétition et revend les 908 qui sont utilisées par des écuries privées comme Martini Racing et Joest Racing jusqu'en 1981.

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Prototype pour course de Côte ou rally, exemplaire unique et qui a fait qu'une seule course.

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La Porsche 917

En 1969, les autorités gérant les compétitions automobiles (CSI) modifient le règlement de la catégorie Sport et le nombre de véhicules devant être produits par les constructeurs afin d'obtenir leur homologation passe de cinquante à vingt-cinq.

L'usine Porsche lance alors la construction d'un prototype, le type 917, basé sur un châssis de 908 L. Porsche conçoit un moteur 12 cylindres à plat extrapolé du 8 cylindres 3 litres de la 908 plus la moitié d'un. Logiquement ce « boxer 12 », qui mesure plus d'1 mètre de long, aura une cylindrée de 4,5 litres, portée en 1970 à 4,9 litres puis 5 litres en 1971.

Le 12 mars 1969, soit moins d’un an après le début de sa conception, la 917 est dévoilée au Salon de Genève. Le constructeur propose au public la voiture « de série » la plus performante qu’il ait jamais produite, annonçant 520 ch et une vitesse de pointe supérieure à 320 km/h. Dans la foulée, il assure même la sortie du vingt-cinquième exemplaire pour le 31 mars 1969 au plus tard, afin d’obtenir l’homologation de la FIA

Il y aura deux modèles de 917 : la « LH » (pour Lang Heck, (en français : « longue queue »)) et la version « K » (pour Kurz, (en français : « court »)). La carrosserie « LH » était destinée à la base à améliorer la vitesse de pointe (en particulier sur le circuit du Mans dans la ligne droite des Hunaudières. La LH fut réservée au circuit du Mans à partir de 1970. Plus rapide que la K en vitesse de pointe (406 km/h), elle était toutefois moins maniable dans les virages et sous la pluie.

En 1970, la 917 devient la première Porsche à remporter les 24 Heures du Mans au général (Porsche ayant déjà remporté de nombreuses victoires de catégorie), elles se classent première et deuxième. En 1971 elle bat le record de distance dans cette même épreuve avec 5 335,31 km parcourus (soit plus de 222 km/h de moyenne), record qu'elle a détenu jusqu'en 2010. En 1972 et 1973, Porsche se lance dans la série nord-américaine CanAm avec les 917/10 et 917/30 (certaines développent alors plus de 1 100 chevaux1 400 ch avec turbo) remportant les huit épreuves de la saison 1973.

Lors de leur lancement en CanAm les 917 disposaient déjà d'une boîte de vitesses à cinq rapports mais le couple fourni par le moteur après l'adoption du système turbo ne leur laissait aucune chance, Porsche dut revenir à une construction de boîte plus simple (4 vitesses), plus résistante, pour retrouver sa légendaire fiabilité.

En tout, soixante-cinq 917 seront construites par Porsche ; 44 coupés longue queue ou courte, 2 PA Spyders et 19 Spyders CanAm ou Interseries.

La Porsche 917 fut nommée « Voiture de compétition du siècle » (« greatest racing car in history ») par 50 experts internationaux des sports mécaniques pour le magazine britannique Motor Sport et reste pour beaucoup la voiture de course ultime du début des années 1970. Lorsque les 917 couraient sur des circuits communs aux Sport-Prototypes et à la Formule 1, elles réalisaient des temps qui leur auraient permis de se qualifier dans le top 10 d'une grille de F1 de l'époque.

Elle est à l'honneur dans le film Le Mans de Lee H. Katzin avec Steve McQueen, où elle porte les célèbres couleurs du pétrolier américain Gulf.

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Porsche 911 Carrera RS

Porsche lance en 1972 la 911 2.7 Carrera RS (nommée comme la 356 d'après la course Carrera Panamericana, et RS pour « Renn Sport »), une 911 dotée d'un plus gros moteur et allégée. À la suite d'une nouvelle réglementation sportive, elle est produite à 500 exemplaires afin d'obtenir une homologation pour la compétition, mais en réponse aux importantes ventes, la production est étendue à 1 000 exemplaires, puis finalement 1 590. Elle est dotée d'un moteur boxer six cylindres de 2,7 l de210 ch. Elle a participé à de très nombreuses compétitions et reste un modèle de 911 emblématique, considérée comme la voiture sportive par excellence

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La Porsche 936

Conçue pour participer au championnat du monde Sport (Groupe 6) en 1976, la Porsche 936 était une barquette reprenant nombre d'éléments de la Porsche 917.

Elle était motorisée par un Flat 6 turbo de 2,1 L repris à la Carrera RSR Turbo de 1974. Championne du monde 1976, elle remporta également les 24 heures du Mans sous les couleurs du Martini Racing avec Gijs van Lennep et Jacky Ickx (1e victoire d'un moteur turbo).

En 1977 l'usine Porsche gagna de nouveau Le Mans de justesse avec la 936/77 (Jacky Ickx, Hurley Haywood et Jürgen Barth) devant une forte opposition de la part de l'écurie Alpine Renault et ses A442 (Cette voiture partie dernière avec 15 tours de retard). L'année suivante Renault vint à bout la marque allemande qui engageait deux 936/78 et la fameuse Porsche 935/78 « Mobydick » avant de se concentrer sur son programme Formule 1.

Porsche, sans concurrent direct, ne comptait pas s'aligner officiellement au Mans en 1979 mais, sous l'impulsion du pétrolier Essex, sortit ses 936 de leur retraite et les prépara à la hâte. Les deux voitures abandonnèrent (casse moteur et mise hors course), laissant le Kremer Racing imposer sa 935 K3.

La Porsche 936 termina sa carrière officielle en 1981 par une nouvelle victoire au Mans avec Jacky Ickx et Derek Bell. Elle fut transformée en coupé Groupe C par le Joest Racing en 1982 sous l'appellation 936 C, avant d'être remplacée par la 956 que l'usine Porsche consentit à vendre aux équipes privées.

En 1986, la 936 C ex-Joest fit une dernière apparition aux 24 heures du Mans, qu'elle termina à la sixième place derrière cinq 956/962.

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La Porsche 924 Le Mans, voiture Test pour le mans.

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La Porsche 961

La Porsche 961 est la version compétition de la 959.

Conçue en 1986, elle est engagée la même année à Daytona Finale (championnat américain IMSA) et aux 24 Heures du Mans sous la bannière de Porsche A.G. où elle arbore la couleur blanche traditionnelle des voitures de courses allemandes. La 961 est la première voiture à 4 roues motrices à participer à la classique mancelle. Sa régularité lui permet de terminer l'épreuve en 7e position (1er IMSA GTX), au milieu des prototypes comme les Porsche 956 et 962.

À nouveau au départ des 24 Heures en 1987, elle intègre cette fois l'équipe Rothmans-Porsche. Elle termine une course anonyme dans un incendie au virage Porsche. La Porsche 961 ne sera alors plus jamais engagée en compétition, l'usine n'ayant enregistré aucune commande.

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La Porsche 924 Le Mans, voiture Test pour le mans.

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La Porsche 924

Volkswagen est dans une conjoncture très précaire, la Coccinelle est sur le déclin. Porsche, de son côté, voit les ventes de la 911 s’émousser peu à peu. C’est donc d’un commun accord que Porsche et Volkswagen, étroitement liés, entament le développement d’un deuxième coupé sportif accessible au grand public, comme c'était déjà le cas avec la Porsche 914. Les ingénieurs prendront comme modèle la 928 encore en développement. Ils concevront une voiture avec la même architecture inédite "Transaxale", tout en utilisant un maximum de pièces disponibles dans la banque d'organe de VW. Le design est signéHarm Lagaay. L'ancienne usine NSU de Neckarsulm est désignée pour assurer la production.

Le contexte de crise économique et la hausse du coût du carburant, entre autres, poussent Volkswagen à abandonner le projet (EA 425), la firme concentre ses efforts sur des modèles plus populaires comme la Golf. Porsche rachète donc la part des travaux de Volkswagen, et poursuit le développement de son côté. Elle s’attelle à créer une auto d'entrée de gamme de caractère, efficace, confortable et utilisable au quotidien.

C’est la naissance de la gamme des Porsche à moteur avant, gamme qui sera renforcée par la suite par les 928944 et 968.

La conception de la 924 est radicalement différente de celle des 911, leurs architectures sont totalement opposées :

  • Le moteur est un Flat 6 à refroidissement par air sur les 911 (jusqu’à la génération dite « 993 »), un 4 en ligne à refroidissement liquide (par eau) sur les moteurs avant.
  • Le groupe propulseur des 911 est implanté en porte-à-faux arrière, c’est-à-dire entre l’extrémité de la voiture et l’essieu arrière. Il est placé à l'avant, sur l'essieu, sous le capot moteur « classique », dans les 924/928/944/968.
  • La transmission s’effectue via un système portant le nom de Transaxale. L'ensemble boîte de vitesses et pont est positionné au niveau de l'essieu arrière. Ce qui donne une répartition des masses favorable.

C'est l'utilisation importante de pièces d'origine VW qui caractérise la 924 :

  • Le moteur est une évolution d'un modèle Audi/VW
  • La boîte de vitesses est d'origine Audi
  • Les freins (disques pleins à l'avant, tambours à l'arrière) sont déjà utilisés sur les coccinelles.
  • Le train arrière est celui des VW type 3/4
  • Beaucoup d'autres accessoires : chauffage, phares, commodos, pièces consommables...

Grâce à l'architecture "Transaxale", la gamme des 924 bénéficie d'un châssis naturellement équilibré et efficace. Cependant, la 924 n'avait pas que des bons côtés. La motorisation d'entrée de gamme, développant 125 chevaux, était considérée comme juste « suffisante », de même que les freins peu performants en usage intensif, faute à sa masse assez élevée.

La Porsche 924 était disponible avec plusieurs qualités d'aménagement intérieur, notamment avec des sièges mélangeant cuir et tissus de différents coloris et à motifs variables dans leur partie centrale, ou totalement recouverts de cuir. Si le noir est la couleur de cuir la plus fréquemment rencontrée, il existe des options d'usine arborant d'origine des coloris bordeaux, gris et beige.

924 2,0 litres atmosphérique 125 ch

La première 924 était équipée d’un moteur à 4 cylindres en ligne de 2 litres de cylindrée, bénéficiant d’un bas moteur d’origine VW LT (et exclusivement le bas moteur). Le haut moteur fut entièrement développé par Porsche. Le moteur utilisait le système d'injection K-Jetronic développé par Bosch. Au lancement, il était accouplé à une boîte manuelle 4 rapports Audi. Une boîte automatique 3 rapports et une boîte manuelle sport 5 rapports Porsche (avec la première en bas à gauche) était disponible en option. Par la suite, une boîte 5 rapports Audi est montée de série. la boîte automatique est toujours proposée en option. À partir de 1981, l'allumage électronique est installé.

924 2,0 litres Turbo (931) 170 et 177 ch

En raison de normes antipollution très contraignantes, la 924 était moins puissante outre-atlantique qu’en Europe, c’est pourquoi les Américains ont boudé la 924 atmosphérique. Porsche répondit à cela par le lancement d’une 924 à moteur turbocompressé.

Elle se reconnaît à sa calandre ajourée, ainsi que ses jantes de type « nid d’abeilles », a entraxe porsche (5x130) abritant des freins à disque performants, issus de la 911. Les 924 Turbo sont équipées de la boîte 5 rapports inversée (Getrag), avec la première en bas à gauche. Certains modèles (US, 150cv) peuvent avoir une boîte 5 rapports Audi. L'augmentation de puissance correspond à l'apparition de l'allumage électronique. Sa commercialisation cessera avec la sortie de la 944 en 1982, sauf sur certains marchés où les grosses cylindrées sont fiscalement pénalisées, tel l'Italie

924 S 2,5 litres 150 et 160 ch

C’est en 1985 que sera lancée la 924 S, suite à la disparition du 2,0l, elle est équipée du bloc moteur de la 944, légèrement modifié.

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924 Carrera GT (type usine : 937)

Entre-temps, en 1981, Porsche a lancé une version musclée de la 924, baptisée « 924 Carrera GT », construite sur la base d’une 924 Turbo profondément remaniée. Les ailes avant sont élargies (reprises plus tard sur la 944), des extensions d’ailes sont rivetées à l’arrière, la face avant est retouchée. Sièges « sport » en tissu et jantes type FUCHS de 16" sont les signes distinctifs de cette version « virile ».

Ce modèle sera également décliné en « 924 Carrera GTS » et « 924 Carrera GTR », de 245 chevaux (50 exemplaires dont 5 en version allégée « ClubSport ») et 375 chevaux (17 exemplaires) respectivement.

De nos jours, la Porsche 924 est une auto très difficile à trouver dans des conditions d'origine acceptables car, en partie un nombre très important d’entre elles ont été sauvagement tunées à grand renfort de « kits 944 », et autres ou simplement détruite dans des accidents. Une 924 2,0 L 125 ch se négocie aujourd’hui dans les 3 000 euros pour un très bel exemplaire.

Elle a le gros avantage d'être entretenable pour un coût raisonnable avec ses nombreuses pièces Volkswagen (dans une proportion supérieure aux autres modèles Porsche).

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La Porsche 956 (Non présente au Musée???)

La Porsche 956 fut créée en 1981 pour concourir l'année suivante dans le nouveau championnat du monde Groupe C.

Ce fut la première monocoque du constructeur allemand dans laquelle Porsche greffa le moteur 6-cylindres à plat double turbo de la 936/81 (victorieuse des 24 Heures du Mans 1981). Elle réalisa un triplé au Mans 1982, engagée par l'usine elle-même sous les couleurs du cigarettier Rothmans.

Pour la saison 1983, Porsche vendit une dizaine de châssis 956 à des équipes privées (Joest, Lloyd, Kremer, Fitzpatrick...). Celles-ci furent les principales concurrentes de l'usine en Championnat du Monde Groupe C en remportant trois courses (Joest à Monza et au Mugello, Fitzpatrick à Brands Hatch), l'usine s'octroyant six victoires dont les 24 Heures du Mans. Porsche devint champion du monde des marques loin devant Lancia (une victoire).

En 1984, Porsche laissa échapper deux épreuves, Brands Hatch et Kyalami, remportées par le Lloyd Racing et Lancia mais fit l'impasse sur les 24 Heures du Mans, en désaccord avec le législateur. Le Joest Racing sauva l'honneur de Porsche en battant l'usine Lancia, grande favorite. Joest réédita sa victoire en 1985, cette fois devant l'usine qui engageait la nouvelle 962 C. Les deux victoires de Joest furent obtenues avec le même châssis (956-117). En fin de saison, l'équipe Rothmans-Porsche reçu le titre de Champion du monde, à nouveau devant Lancia. En 1986, l'équipe Brun remporta le championnat avec la 956 mais l'usine fit triompher sa 962 C aux 24 Heures du Mans. Le règlement interdit l'utilisation de la 956 au delà de la saison 1986 et celle-ci fut remplacée par la 962 C dans toutes les équipes privées Porsche.

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La Porsche 962 (Non présente au Musée????)

La Porsche 962 fut conçue en 1984 pour permettre à la marque allemande Porsche de participer au championnat américain IMSA GTP.

Elle diffère de la 956 par un empattement allongé de 12 cm de manière à loger le pédalier derrière l'axe des roues avant, disposition obligatoire en IMSA, et par un moteur simple turbo, le règlement interdisant l'utilisation d'un moteur bi-turbo. Sa première course fut les 24 heures de Daytona (Floride) en février 1984, aux mains de Mario et Michael Andretti (pole position, puis abandon).

Elle devint ensuite 962 C avec l'adoption du moteur double turbo de la 956 et fit son apparition en championnat du monde des voitures de sport et aux 24 Heures du Mans 1985. Plusieurs 962 de course furent modifiées par la suite en voiture de route par différents préparateurs. La version la plus marquante fut la Dauer 962 LM qui permit l'homologation d'une version LM GT1, qui remporta les 24 Heures du Mans 1994 grâce à une interprétation assez libre du règlement.

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La Porsche 959

La Porsche 959 est une voiture sportive produite par Porsche. Elle apparaît en 1983 au salon de Francfort sous la forme d'un prototype, la 911 Groupe B. Peu avant, la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA) avait changé ses règlements pour encourager les constructeurs à faire de la compétition : il ne fallait plus commercialiser que 200 exemplaires pour pouvoir prendre part aux compétitions du Groupe B. Intéressé par ce changement, Porsche développa une version routière de la 959 avec pour objectif de servir de vitrine technologique à la marque, sans se soucier du coût final de la voiture. La 959 sera succédé par la Porsche Carrera GT en 2003

Une version tout terrain de la Porsche 959 participe en 1986 au Rallye Dakar. Équipée d'un moteur 3 L de 400 chevaux, donc nettement plus puissante que la concurrence, les deux premières 959 finissent à la 1re et à la 2e place. Victoire facile pour cette édition 1986, et deuxième succès pour Porsche dans cette épreuve après la victoire d'une 911 Carrera SC 4x4 en 1984. La stratégie de Porsche était de gagner l'un des rallyes les plus prestigieux sans devoir investir dans une saison du championnat du monde des rallyes. Pari réussi.

La version routière

Le projet est finalisé en 1985. Le moteur choisi a une cylindrée de 2,8 litres, développant à la base 160 chevaux, auquel Porsche greffe deux turbos de 2 bars de pression, lui permettant de développer 450 chevaux pour un poids de 1 450 kilogrammes. Contrairement à la 911, le moteur de la 959 voit ses culasses refroidies par eau, une nécessité dans la mesure du passage de celles-ci à 4 soupapes par cylindre au lieu de 2 pour une 911. Les cylindres restent eux refroidis par air. Esthétiquement, l'avant de la voiture est proche de celui de la 911, mais les phares sont aplatis afin de diminuer le Cx à 0,31 contre 0,39 pour la 911 Turbo 3,3 L de 1978.

Les performances sont au rendez-vous : le 0-100 km/h est expédié en 3,7 s et le 0-200 km/h en 13,3 s selon la firme pour la version « confort ». La vitesse maximale est de 317 km/h.

Si la Porsche 959 est restée dans les mémoires, ce n'est pourtant pas pour ses performances, mais pour la quantité de nouveautés qu'elle contient. Les amortisseurs se règlent tout seuls en fonction de la vitesse. Les jantes sont en magnésium et possèdent un système dit « indéjantable ». Les roues disposent de capteurs pour contrôler la pression des pneus. Les freins sont anti-bloquants (ABS), les disques sont percés et ventilés. La transmission intégrale à 4 roues motrices possède un répartiteur électronique à quatre modes, ce qui augmente le poids du véhicule, mais lui permet une tenue de route exceptionnelle. Selon les conditions de conduite, la puissance passe ainsi de 50 à 80 % par les roues arrières.

Très bien équipée, le conducteur dispose de la direction assistée, d'un ordinateur de bord, des sièges en cuir, etc.

234 exemplaires sont construits, dont 205 vendus entre 1985 et 1989, à un prix vertigineux de 450 000 euros...

En 1987, Ferrari suit la course à la puissance initiée par la Porsche 959 avec la F40, une voiture de course bien plus classique dans sa technologie.

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La Porsche 928

La Porsche 928 est un modèle de voiture de sport produit de 1978 à 1995 par le constructeur allemand Porsche. C'est le premier modèle de la marque à recevoir un V8, installé en position avant.

Son design particulièrement innovant lui confère une allure moderne qui témoigne assez bien des tendances esthétiques de la fin des années 1970, début1980. Le choix de la motorisation en fera une voiture « mal aimée » de bon nombre de Porschistes qui vouent un culte exclusif à la mythique 911 et son fameux Flat 6. La 928 connaîtra pourtant un certain succès, notamment aux États-Unis, marché pour lequel elle était prioritairement destinée, et bénéficiera d'une étonnante longévité.

La Porsche 928 est née de la volonté des dirigeants de l'époque, en particulier Ernst Fuhrman, le créateur du 4 cylindres à plat double arbre des Porsche 550 et 718, de sortir de la monoculture 911 du constructeur de Stuttgart. En effet, estimant à cette époque que l'architecture moteur en porte-à-faux arrière a peu d'avenir, les dirigeants de Porsche cherchent une alternative et optent pour le concept d'une GT à moteur à l'avant refroidi par eau.

Ainsi, dès 1971, le projet 928 est lancé. Le chef designer est Anatole Lapine, un ancien de General Motors. C'est à lui que l'on doit la ligne de l'auto. Par ailleurs, les techniciens, pour des raisons d'équilibre, s'entendent pour repousser la boîte de vitesses sur l'essieu arrière. Le moteur et la boîte sont reliés entre eux par arbre rapide qui tourne à la même vitesse que le vilebrequin).

Par ailleurs, les techniciens se soucient aussi du comportement routier d'une propulsion de forte puissance. Après nombre de péripéties, ils mettent au point le premier essieu arrière multibras équipant une automobile de production. Cet essieu arrière à déformation programmée prendra le nom du centre de recherche Porsche ; Weissach. Le principe de cet essieu arrière sera réutilisé bien plus tard sur la dernière des 911 « aircooled » (refroidissement à air), laPorsche 993.

Au niveau motorisation, marché américain oblige, c'est le principe du V8 qui est retenu. Cependant, en 1973 survient la première crise du pétrole, et les prétentions du moteur sont revues à la baisse. On reste sur un V8 alimenté par une injection mécanique de type K-jetronic, mais dont la cylindrée est limitée à 4 499 cm³, et la puissance ne dépasse pas les 240 ch. Malgré tout, cette version aura une consommation de l'ordre de 15 litres aux 100 km.

Après six ans de développement, la voiture est enfin prête, et sort à l'automne 1977. Elle est élue cette même année Voiture européenne de l'année 1978, première et seule GT à avoir obtenu cette distinction. Certains éléments, comme les ailes et les panneaux de portes, sont en aluminium. L'équipement est très complet avec commande intérieure du réglage des phares, des rétroviseurs, fermeture centralisée, climatisation, etc. Le modèle est disponible en version équipée de boîte de vitesses automatique, ce qui ne va pas sans provoquer un débat chez certains puristes de la marque.

Malgré tout, les 240 ch ne sont pas de trop pour propulser la lourde GT. C'est pourquoi, très rapidement, la gamme évoluera vers plus de puissance et plus d'équipement.

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Modèle unique en Sport Wagon......:(

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La Porsche Carrera GT

La Porsche Carrera GT est une supercar produite par Porsche de 2003 à 2006, successeur de la Porsche 959. À l'origine présentée comme un concept carpar le constructeur allemand, elle est ensuite devenue un des rares véhicules de série dont la vitesse de pointe dépasse les 300 km/h.

Pour atteindre de telles performances, l'engin est équipé d'un moteur V10 (proche de ceux ayant été utilisés en formule 1) développant 612 chevaux et de freins céramiques qui lui confèrent une puissance de freinage importante.

Malgré son prix de 460 000 euros environ, la Carrera GT joue le rôle d'emblème des Porsche de sa génération.

Dans le monde des véhicules sportifs, soumis à une forte concurrence, les constructeurs doivent produire des véhicules d'exception pour rester dans la course.

C'est en 1998, après la victoire aux 24 Heures du Mans, que Porsche décide de lancer son projet de voiture à vitesse élevée : la Carrera GT fut conçue pour rivaliser avec les Ferrari EnzoMercedes SLRPagani Zonda et autres supercars.

La Carrera GT a été dévoilée lors du Mondial de l'automobile de 2000, sa présentation donnant lieu à une mise en scène particulière : le jour de l'ouverture du salon, au petit matin, la Carrera GT descendit les Champs-Élysées et termina sa course devant la pyramide du Louvre, où les agences de presse, invitées par Porsche, attendaient sans savoir quel véhicule allait leur être présenté.

Avant cette présentation au Mondial de 2000, Porsche avait en effet maintenu le secret absolu sur ce modèle, qui fut donc une véritable surprise pour la presse comme pour le grand public.

Entre le début et l'arrêt de la production en août 2006, 1 270 exemplaires ont été vendus à travers le monde.

  • Vitesse maxi : 342 km/h sur banc de puissance et 332 km/h réels
  • 0-100 km/h : 3,9 s
  • 0-200 km/h : 9,9 s
  • 0-300 km/h : 34,2 s
  • 400 m D.A : 11,3 s
  • 1 000 m D.A : 20,0
  • Cycle urbain : 28,3 L/100 km
  • Cycle extra urbain : 11,7 L/100 km
  • Cycle mixte : 17,8 L/100 km
  • Émissions de CO2 : 429 g/km
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La Porsche 911 GT1

La Porsche 911 GT1 est une voiture de course du constructeur allemand Porsche développée dans le courant de l'année 1995.

Contrairement à ses concurrentes (McLaren F1 et Ferrari F40), elle est très éloignée de la voiture de série (911) dont elle ne reprend que la cellule centrale. En fait, Porsche a une démarche inverse à celle de ses rivaux en construisant une voiture de compétition dont elle homologue une version routière.

La 911 GT1 est engagée aux 24 heures du Mans 1996 où elle prend les deuxième et troisième places derrière le Joest Racing. En fin de saison, elle écrase la concurrence en Championnat GT BPR, remportant largement les trois épreuves où elle est alignée, à Brands Hatch (Grande-Bretagne), Spa (Belgique), etZhuhai (Chine).

En 1997, Porsche aligne une version évoluée de sa GT qui reprend les lignes (optiques avant/arrière) de la nouvelle 911 de série (996). Celle-ci est complètement dominée en championnat BPR par Mercedes avec son coupé CLK-GTR et même par McLaren. Au Mans, après avoir mené une grande partie de la course, les 911 GT1 abandonnent une nouvelle fois la victoire au Joest Racing et à deux McLaren F1 qui prennent la 2e et 3e place du podium, la meilleure 911 GT1 finissant à la 5e place.

1998 verra l'apparition de la 911 GT1 évolution, pur prototype à châssis carbone. Comme l'année précédente, elle est éclipsée en championnat par Mercedes mais prend sa revanche en remportant les deux premières places des 24 Heures du Mans devant Toyota, Nissan et BMW. Les deux Mercedes CLK-LM ayant, elles, abandonné sur panne mécanique au bout de seulement deux heures de course.

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La Porsche Boxster

Le Porsche Boxster est un modèle d'automobile sportive construit par Porsche. Le nom est une fusion des mots « boxer », le type de moteur à plat, et de « roadster ». C'est un cabriolet à deux places.

Les premiers Boxster sont appelés par la dénomination « 986 », pour les différencier des modèles suivants qui ont été restylés intérieurement et extérieurement (Type 987 en 2005, puis 981 à partir de 2012). Le modèle Boxster se situe « en dessous » de la 911 dans la gamme Porsche. On distingue le Boxster du Boxster S, plus sportif et puissant.

Le nom 986 désigne la première génération de Boxster, de 1996 à 2004.

Cette voiture est née de la volonté du Président de Porsche AG, Wendelin Wiedeking d'élargir la clientèle Porsche. Lorsque les Porsche 928 et 968 ont été arrêtés en 1995, Porsche ne vendait plus que la 911 (type 993) qui était le modèle le plus cher de la gamme. Cette situation durera jusqu'en 1997 lorsque les Boxster (986) sortiront des usines. Le Boxster a été mis au point de façon à moderniser et rationaliser la production. Il a été présenté au public sous la forme d'un concept car en 1996. Le but était d'offrir un cabriolet sportif qui permettrait à un plus grand nombre de clients d'accéder au monde Porsche.

Le design est issu du coup de crayon de Harm Lagaay, qui avait déjà dessiné pour Porsche la 911 et la 968. Il est inspiré de la Porsche 356 Spyder et Speedster ainsi que de la Porsche 550 Spyder, ses feux avant étant proches de la 996, sa "grande sœur" qui sortira deux ans plus tard.

Il s'agit d'une propulsion avec un moteur à six cylindres à plat (flat six) placé en position centrale, et refroidi par eau, contrairement aux 911 qui jusque là étaient refroidies par air. Sa capote en toile se replie électriquement derrière les deux sièges.

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La Porsche RS Spyder LMP2

La Porsche RS Spyder est la voiture qui marque le retour du constructeur allemand Porsche dans la catégorie Sport-Prototypes. Elle répond à la réglementation LMP2 (Le Mans Prototype 2).

La RS Spyder a été créée en vue de courir dans le championnat ALMS aux États-Unis. Dès le départ, l'usine Porsche a prévu d'en confier l'exploitation pour les années 2005 (deux dernières courses) et 2006 à l'écurie Penske Racing, célèbre pour avoir fait courir les Porsche 917/10 et 917/30 dans le championnatCanAm en Amérique du Nord en 1972 et 1973. Penske engage deux prototypes Porsche RS Spyder LMP2 et remporte les titres LMP2 en 2006, 2007 et 2008 et de nombreuses victoires au classement général, devant les Audi R10 LMP1, en 2007 et 2008 dont les 12 Heures de Sebring 2008 avec Emmanuel CollardRomain Dumas et Timo Bernhard. En 2007, Porsche propose la RS Spyder aux écuries privées et l'écurie Dyson Racing en achète deux. En 2008l'auto participe au championnat européen Le Mans Series avec trois équipes : le Horag Racing, le Team Essex et le Van Merksteijn Motorsport qui remporte le titre LMP2 avec Jos Verstappen.

La voiture a connu deux évolutions et présente les caractéristiques suivantes : Un moteur V8 en position longitudinale arrière à essence d'une cylindrée de3,4 L, développant 503 ch à 10 300 tr/min. Une boîte séquentielle 6 vitesses pour une transmission de type propulsion. Un poids de 775 kg (poids correspondant au gramme près à la limite imposée par l'ACO).

15 châssis ont été construits (001, 002, 003, 701, 702, 703, 704, 705, 706, 707, 708, 709, 710, 801 et 802)1.

L'utilisation de cette voiture prend fin en 2010 avec une dernière victoire au général lors de la course de Mosport en American Le Mans Series.

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Alors si vous passez par le sud de l'Allemagne, n'hésitez pas, arrêtez vous, vous ne serai pas deçu.

Tout d'abord le prix, 8€ par personne avec un audio guide fournis (en français), le restaurant et au bon prix et la boutique ne vous "agresse" pas avec des prix hors du temps.....

De plus, comme vous avez pu le voir sur mes photos, toutes les voitures sont accéssibles, vous pouvez les toucher et vraiment voir les détails de l'interieur ou prendre des photos souvenir....

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