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8 septembre 2013

Vettel ne s'est pas endormi

Sebastian Vettel a remporté dimanche le Grand Prix d'Italie (en 1h18'33"352), après avoir mené de bout en bout sans trembler la moindre seconde. Fernando Alonso (Ferrari) est 2e à 5"467, Romain Grosjean (Lotus) 8e à 33"130.


Sebastian Vettel continue d'engranger. (Reuters)

Le temple de la vitesse n’augure pas forcément d’un spectacle admirable. Monzan’a pas abrité le Grand Prix le plus spectaculaire de la saison, avec une victoire cousue de fil d’or pour Sebastian Vettel. L’Allemand n’a jamais été inquiété, à tel point que les apparitions télévisées de "Baby Schumi" et sa monoplace, dimanche après-midi, se sont quasiment comptées sur les doigts d’une main. Le triple champion du monde en titre, à coup sûr, n’en a cure. Car ces 25 points de plus l’envoient un peu plus encore vers une passe de 4.

Malgré un départ chancelant, avec une mise en action assez lente à l’extinction des feux rouges puis un très gros freinage avant le premier virage, Vettel s’est baladé sur les terres de Ferrari. Déjà vainqueur à Monza en 2011 et surtout en 2008, pour le premier succès de sa carrière sur Toro Rosso (il était alors coéquipier de Sébastien Bourdais), le coéquipier de Mark Webber passe la barre des 200 unités au championnat du monde: 222 à 169 pour Fernando Alonso, qui consolide pour sa part sa place de dauphin. Ce n’était sans doute pas le but avoué au départ du week-end, mais il faut s’en contenter pour l’Espagnol.

Alonso: "Pas le moindre problème"

A domicile, devant tous les tifosi, le "Taureau des Asturies" est tout de même passé d’une cinquième place sur la grille à la deuxième, passant son pote Webber dès le troisième tour tout en amochant légèrement son aileron. Rien de bien méchant, si peu d’ailleurs que l’Australien n’a même pas eu à le changer… Pour le reste, il ne s’est donc pas passé grand-chose. Et ce Grand Prix a de quoi ajouter de l’eau au moulin des défenseurs de la fameuse sieste devant la F1 à la TV… Tout juste Lewis Hamilton, malheureux en début de course (au départ, puis en n’entendant pas la radio qui lui demandait de rentrer au stand), a-t-il animé un peu la fin de course, déposant Jenson Button dans les derniers instants pour la… neuvième place.

Romain Grosjean a résisté, gardant lui sa huitième place sur le fil – côté français, Jean-Eric Vergne a aussi abandonné. Un dénouement vraiment parfait pour Vettel, puisque Hamilton, 3e au général, est relégué à 81 unités. "On devait prendre des risques pour le championnat du monde", expliquait Alonso à Jean Alesi sur le podium, sur Canal+. L’occasion aussi pour lui de calmer les tensions nées du vif échange avec ses ingénieurs, après les qualifications: "J’ai toujours dit merci à toute l’équipe, pour tout ce qu’ils font pour moi. On essaie de créer des tensions en Italie, mais il n’y a pas le moindre problème." Le seul, peut-être, réside dans cette couronne mondiale qui s’éloigne encore inexorablement.

Capture d’écran 2013-09-08 à 16

Capture d’écran 2013-09-08 à 16

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