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26 novembre 2012

Vettel, la preuve par trois

Sebastien Vettel a conservé son titre de champion du monde, dimanche à Interlagos, coiffant les lauriers pour la troisième année consécutive au terme d’un Grand Prix du Brésil riche en émotions. Deuxième derrière Jenson Button, Fernando Alonso a virtuellement goûté au sacre à plusieurs reprises durant la course, mais le pilote Red Bull n’a jamais abdiqué, assurant une sixième place suffisante à son bonheur. Pour trois points...


Sebastian Vettel aura assuré son troisième sacre mondial au bout du suspense.

Comme une prophétie… Fernando Alonso en appelait à "des circonstances étranges", avant course, pour continuer à croire en l’improbable: rattraper ses 13 points de retard sur Sebastian Vettel en l’espace d’un Grand Prix. "Il nous faut une course chaotique, d'une manière ou d'une autre, avec de la pluie ou quelque chose d'autre", soufflait-il. L’Asturien a été servi, pour le plus grand bonheur des amateurs de suspense. Des têtes à queue en pagaille, des chocs, la pluie et un coéquipier modèle, tout cela n’a cependant pas suffi à l’Espagnol, devancé pour trois petites unités dans le sprint final.

Sebastian Vettel est bel et bien devenu triple champion du monde ce dimanche àInterlagos, parmi les Jack Brabham, Jackie Stewart, Niki Lauda, Nelson Piquet et Ayrton Senna, avec le privilège toutefois de la jeunesse – une précocité record - et une régularité dans la performance que les seuls Michael Schumacher et Juan Manuel Fangio avaient connue jusqu’alors. Et pourtant l’intéressé a bien failli tout perdre dès le début de ce Grand Prix du Brésil…

Massa a tout tenté

Surpris par le départ canon d’un Felipe Massa qui embarque alors son leader dans le sillage de sa Ferrari, Vettel aborde large le premier virage, sous la pression d’unBruno Senna un brin trop cavalier à la corde. La Williams du Brésilien heurte alors à deux reprises la Red Bull n°1, laquelle part en tête à queue. Le scénario catastrophe pour l’Allemand, contraint de reprendre la course en dernière position. Au volant d’une monoplace que l’on pense alors irrémédiablement endommagée.

A cet instant, la pilule est d’autant plus difficile à avaler pour l’écurie autrichienne que la Scuderia, elle, a toutes les raisons de jubiler. En bon lieutenant, Massa, troisième, se débrouille pour gêner au maximum Mark Webber, ce qui profite directement à Alonso, cinquième puis troisième à la faveur de cette explication de n°2. Sur le podium, tandis que son grand rival cravache pour revenir dans le peloton, le Taureau des Asturies est alors virtuellement champion du monde.

Par deux fois néanmoins l’Espagnol se laisse surprendre à l’amorce du fameux S de Senna – un véritable piège dans les conditions humides alors observées sur la piste pauliste. Nico Hülkenberg, déchainé dans le baquet de sa Force India, va notamment en profiter, se permettant même de prendre la tête de la course après 19 tours, au grand dam des McLaren. A l’attaque de la 20e boucle, Vettel a lui refait son retard, et manque de passer Alonso, alors quatrième, à son deuxième passage aux stands.

Du suspense jusqu’au bout

Au 23e tour, des débris motivent l’entrée en piste de la voiture de sécurité, ce qui contribue à un resserrement des positions. Une chance pour Vettel ? Sans doute pas. Kamui Kobayashi et Felipe Massa prennent la mesure du champion sortant dans les courbes qui suivent le retrait du "safety car", puis Fernando Alonso regagne le podium tandis que Nico Hülkenberg, en aquaplaning, brise les chances de victoire de Lewis Hamilton pour ses adieux à McLaren. A dix boucles du but, alors qu’Hülkenberg écope d’une pénalité, Massa s’incline devant son coéquipier, deuxième derrière Jenson Button et consacré à cet instant puisque Vettel, lesté par un quatrième arrêt laborieux, pointe au-delà de la septième place.

Le dernier mot revient néanmoins à l’Allemand, sixième au final et ainsi crédité de huit points. Alonso, lui, en récolte 18, échouant donc à trois longueurs seulement d’un troisième titre mondial (278 contre 281). "Tu es champion du monde, triple champion du monde !", hurle Christian Horner dans le casque de Sebastian Vettel, lequel, pris par l’émotion, ne peut alors gratifier son team de son traditionnel cri de victoire. Comme en 2010, le sort a basculé d’un rien en sa faveur. Une nouvelle fois au détriment de Fernando Alonso.

 

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