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ASA -Association Slot Alpin
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25 juin 2012

Alonso, tel un matador

Avec le championnat d'Europe de Slot ce week end, nous n'avons pas pu suivre le Grand Prix F1 de Valence, mais voici un petit article...

Porté par les clameurs d'un public valencien acquis à sa cause, Fernando Alonso s'est adjugé ce dimanche leGrand Prix d\'Europe, triomphant au volant de sa Ferrari devant la Lotus de Kimi Räikkönen et la Mercedes de Michael Schumacher. Parti en 11e position sur la grille, l'Espagnol a comme en Malaisie refait son retard pour devenir le premier pilote à remporter deux courses cette saison. Au grand dam d'un Sebastian Vettel et d'unRomain Grosjean trahis par leur monture...

Fernando Alonso est revenu du diable vauvert pour s'imposer à Valence. (Reuters)

Il a refait le coup de Sepang ! Lauréat du Grand Prix de Malaisie en mars dernier alors qu'il occupait la neuvième place sur la grille de départ, Fernando Alonso est encore revenu du diable vauvert ce dimanche à Valence pour réussir ce que personne n'avait réalisé jusqu'alors cette saison: s'offrir un deuxième succès en 2012. Les sept premières courses de l'année avaient souri à sept concurrents différents, l'Espagnol a su briser la série malgré une position initiale guère enviable. 11e à l'extinction des feux, le Taureau des Asturies a eu tôt fait de surmonter son handicap pour s'adjuger la 29e victoire de sa carrière.

Pourtant l'adversité ne manquait pas sur ce Grand Prix d'Europe. Parti en pole, Sebastian Vettel a longtemps mené la danse, et de loin, au volant d'une Red Bull plus compétitive que jamais cette saison. Comme au bon vieux temps, le double champion du monde gagnait une seconde au tour sur ses rivaux, jusqu'à compter une marge de 35 secondes sur Romain Grosjean, remarquable de combativité dans le baquet de sa Lotus, à mi-Grand Prix. Jusqu'à cet accrochage en apparence anodin entre la Toro Rosso de Jean-Eric Vergne et laCaterham de Heikki Kovalainen.

Survenu dans la 28e boucle, alors que le pilote français rabattait précipitamment sa monoplace sur celle du Finlandais, cet incident de course bouleversait la donne. La voiture de sécurité entrait en piste pour cinq tours, déclenchant une ruée vers les stands et provoquant surtout un resserrement des positions. Déjà troisième mais à 17 secondes du Franco-Suisse avant l'apparition des drapeaux jaunes, Fernando Alonso saisissait l'opportunité du départ lancé inhérent au retrait de la "safety car". Le fer de lance de la Scuderia effaçait rapidement le protégé d'Eric Boullier, avant de voir la RB8 de Sebastian Vettel décélérer brutalement... 

Hamilton perd tout

Contraint de ronger son frein derrière la voiture de sécurité plus de 25 km durant, le bolide au taureau rouge supportait mal la réaccélération. Le moteurRenault rendait l'âme dans le 34e tour, comme l'alternateur de la Lotus au losange de Romain Grosjean quelques boucles plus tard (41e tour). "Je ne suis pas content... On avait fait une superbe course et on allait marquer de gros points car on a fait un vrai pas en avant ce week-end, réagissait l'Allemand après coup devant les caméras de TF1. C'est dommage mais l'année est encore longue, je ne suis pas plus inquiet que ça..."


Dès lors débarrassé de ses deux plus grands concurrents sur ce Grand Prix européen, Fernando Alonso pouvait foncer vers le drapeau à damiers sans trop d'inquiétudes et ainsi reprendre les commandes du championnat. D'autant que Lewis Hamilton et Kimi Räikkönen, derrière, se neutralisaient longtemps pour le gain de la deuxième place. Le dernier mot dans cette bataille revenait au Finlandais, tandis que le Britannique, pénalisé par l'usure des pneumatiques de sa McLaren, perdait tout dans un accrochage avec laWilliams d'un Pastor Maldonado bien décidé à monter sur le podium. Cet honneur échoira finalement à Michael Schumacher, troisième sur la ligne d'arrivée valencienne au volant de sa Mercedes. Son premier podium depuis son retour à la compétition il y a deux ans et demi. 

Et Webber dans tout ça ?

19e sur la grille de départ, Mark Webber s'est hissé jusqu'au pied du podium, quatrième ce dimanche derrière Michael Schumacher. Un joli lot de consolation pour le team Red Bull, frustré par l'abandon de Sebastian Vettel sur panne moteur, alors que ce dernier menait la course. "C'est encore une autre journée folle, s'enthousiasmait l'Australien, deuxième du classement général à 20 points de Fernando Alonso, sitôt le Grand Prix terminé. Hier ce n'était pas ma journée mais si j'étais parti devant, je n'aurais peut-être pas vécu une si belle course. C'est un résultat inattendu mais je le prends avec plaisir !"


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