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25 janvier 2012

Le Castellet-Spa, ça se précise

Un Grand Prix de Formule 1 en France à partir de 2013, c'est possible. Matignon aurait donné son aval ces derniers jours pour la création d'un Groupement d'intérêt public indispensable à la reprise des négociations avec Bernie Ecclestone. Le circuit Paul-Ricard du Castellet, dans le Var, aurait d'ores et déjà été retenu pour organiser l'événement une saison sur deux, en alternance avec Spa-Francorchamps, rendez-vous historique de plus en plus menacé au calendrier mondial.

Le Castellet pourrait vibrer dès l'an prochain aux sons de la F1. (Reuters)

L'union fait la force. Et la survie, aussi. Menacée d'être rayée du calendrier du championnat du monde de Formule 1 à partir de 2013, la Belgique, dont l'actuel contrat avec la FIA expire en 2012, restera probablement l'une des destinations favorites des pilotes. Une saison sur deux en tout cas, grâce au renfort de la France, pressentie pour réinvestir la catégorie reine du sport automobile dès l'an prochain. Pas à Magny-Cours, théâtre du Grand Prix de France jusqu'en 2008, mais au Castellet, dans le Var, sur le tracé Paul-Ricard. C'est sous la forme de l'alternance que les deux circuits devraient organiser l'événement, avec une première programmée dans l'Hexagone.

Près de cinq mois après une réunion fructueuse qui avait vu le grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone, le président de Spa Grand Prix, Etienne Davignon, et un émissaire de François Fillon, Gilles Dufeigneux, dessiner les contours de cette collaboration, en marge du Grand Prix de Belgique, le Premier ministre en personne aurait donné son feu vert la semaine passée à la création d'un Groupement d'intérêt public (GIP). Une entité chargée de porter le projet et d'en assurer la promotion à travers des fonds publics et privés enfin garantis. Plusieurs collectivités du Var et des Alpes-Maritimes se seraient d'ores et déjà engagées financièrement, rapporte Nice-Matin. Et côté privé, les partenaires historiques que sont Renault ou Total trouveraient bien leur intérêt à mettre la main à la poche. 

Dans un premier temps, ce GIP décidé par Matignon en concertation avec les ministères des Sports, de l'Intérieur, du Budget ou encore de l'Ecologie doit sceller un accord avec Excelis, la société qui gère aujourd'hui le circuit Paul-Ricard. Un écrin du sport mécanique français qui a accueilli 14 Grands Prix entre 1971 et 1990 et s'apprête donc à s'offrir une seconde jeunesse. Depuis les quatre victoires d'Alain Prost (1983, 1988, 1989, 1990), la mythique ligne droite du Mistral, longue de 1 800 mètres, a été coupée par une série de deux virages pour la sécurité des pilotes, mais la légende du Castellet demeure. D'où la préférence des investisseurs et du gouvernement même.

Reste une équation à résoudre, outre-Quiévrain, où Etienne Davignon, le responsable du toboggan de Spa-Francorchamps, peine à se faire entendre des autorités wallonnes. Afin de concrétiser le dessein franco-belge, l'enveloppe à soumettre à Bernie Eccesltone doit être bien garnie. Et la Belgique, comme la France, ne peut se permettre la moindre folie en matière budgétaire. Les nouveaux horizons de la F1, exclusivement asiatiques, paient au prix fort leur présence au calendrier - à hauteur de 40 millions annuels, par exemple, pour ce qui est de la Corée. Une dot impensable pour un Grand Prix européen, fût-il historique. Mais avec le soutien de Jean Todt, le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), le projet Castellet-Spa a toutes les chances d'aboutir. 

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