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23 mai 2011

Vettel d'un souffle !

Sebastian Vettel s'est imposé dimanche sur le circuit de Catalunya au terme d'un Grand Prix d'Espagne âpre et disputé. Le pilote Red Bull devance de peu la McLaren d'un Lewis Hamilton accrocheur ainsi que celle d'un Button qui a réussi à devancer Webber (4e) et Alonso (5e) grâce à une stratégie à 3 arrêts. A noter également la superbe remontée de Nick Heidfeld qui passe de la 24e à la 8e place.

Vettel a été contraint de cravacher dur pour devancer Hamilton. (Reuters)

L'hégémonie est bien réelle. Mais cette fois, Sebastian Vettel a été contraint de cravacher jusque dans le dernier virage avant de pouvoir lever les bras et pousser son habituel cri de victoire. Car Lewis Hamilton n'a jamais abdiqué et l'a poussé dans ses derniers retranchements, utilisant notamment le kers et le DRS dans les dix derniers tours pour venir titiller celui qui, à l'évidence, file tout droit vers une seconde couronne consécutive. De fait, malgré la pression du champion du monde britannique, Vettel n'a pas commis la moindre bourde dans les derniers kilomètres pour remporter une quatrième course cette saison. 

Et si l'on pouvait logiquement espérer une lutte acharnée pour la victoire, on imaginait plus facilement qu'elle mettrait aux prises Webber le poleman et Vettel placé en première ligne. Et pourtant, c'est le héros local qui est le premier sorti du chapeau en réalisant un départ époustouflant pour passer Webber à l'intérieur au premier virage. Le pilote Ferrari avait promis de prendre tous les risques, il a tenu promesse face à une foule en délire. L'Australien était pourtant parti correctement mais Vettel lui a mis la pression et Alonso en a profité pour mener le bal durant tout le premier relais. 

Vettel sent le souffle d'Hamilton

Conscient qu'il ne fallait surtout pas perdre de temps, Vettel a joué l'attaque en ravitaillant le premier du groupe de quatre furieux (avec Alonso, Webber et Hamilton) qui mettent entre une et deux secondes au tour au reste du plateau. Cela n'est pas payant de suite mais, après cette première salve de changement de gommes, on retrouve un trio de champions du monde Alonso-Vettel-Hamilton aux avant-postes devant un Webber qui a perdu quelques secondes dans l'histoire. La stratégie de l'arrêt anticipé va en revanche fonctionner à merveille lors du deuxième arrêt de l'Allemand qui claque un temps de feu dans son tour de sortie (19e). Alonso a cherché à limiter la casse en passant au stand le tour suivant mais ça ne suffit pas. Hamilton passe aussi à l'attaque et signe le meilleur tour en course mais la Red Bull fait encore mieux d'une seconde pleine (1'27"394).

Le mano a mano est lancé et les deux hommes ne se quittent plus. Si Vettel possède un petit avantage de 2 à 3 secondes, Hamilton grappille tour après tour et revient dans le coup à 23 boucles de la fin. Le Britannique est accroché au train arrière de la RB7 dans les dix derniers tours, il use de tous les artifices Kers plus DRS dans la ligne droite mais à chaque fois s'il est vraiment tout près ce n'est pas suffisant pour réellement l'attaquer si bien que Vettel finit par l'emporter d'un souffle.

Webber peut s'en vouloir

Derrière ce duo intouchable, Mark Webber et Fernando Alonso se sont longtemps battus à coups de millièmes, l'Australien collant à la stratégie de l'Espagnol. Pourtant, c'est un 3e homme qui va tirer son épingle du jeu: Jenson Button. Conscient de ses qualités d'économiseur de gommes, McLaren n'hésite pas à le rappeler une fois de moins dans la voie des stands. Et ça marche d'autant mieux que s'il use moins ses pneus, cela ne l'empêche pas d'aller vite. Ainsi, quand Webber et Alonso passent en gommes dures, lui enchaîne les tours rapides et s'en va les croquer un à un. Button file vers un podium pour une belle récompense pour McLaren. 

Mark Webber ne peut que constater les dégâts et s'il finit par passer Alonso dont le rythme en dur est vraiment moins bon que celui du club des cinq, cela ne suffira évidemment pas à son bonheur. Cette cinquième place est clairement due à un départ moins bon que celui d'Alonso et Vettel. Ensuite, tout était plus compliqué. Et sans doute dur à accepter.

Si le club des cinq évoluait sur une autre planète, cela prouve à Mercedes combien la tâche s'annonce ardue pour recoller véritablement aux leaders. Michael Schumacher (6e) et Nico Rosberg (7e) se sont surtout battus entre eux tout au long de cette course. Pire, ils auraient sans doute souffert face à un Nick Heidfeld volant si le Grand Prix avait duré quelques boucles de plus. Le pilote Lotus Renault, parti 24e et donc bon dernier, avait choisi de passer ses gommes dures dans un premier temps (ce qui ne l'empêcha pas de passer de la 24e à la 17e place en un peu plus d'un tour) avant de passer en pneus tendres et de croquer ses adversaires un à un. Une remontée fantastique qui le mène jusqu'à la 8e place. Trois points amplement mérités.

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